Facebook vient d’officialiser le déploiement de Messenger Light dans 130 nouveaux pays dans le monde dont l’Algérie. Régulièrement, Facebook enrichit son application de messagerie de nouvelles fonctionnalités pour en faire l’une des plus complètes du marché, allant bien au-delà du simple échange de messages entre amis. Une évolution bienvenue évidemment, mais qui ne fait qu’alourdir Messenger qui, il faut bien l’avouer, peut vite souffrir d’un côté usine à gaz. Conséquence directe, l’application met à mal les appareils les moins puissants et surtout, a tendance à se montrer consommatrice en data. C’est pour cela que Facebook a lancé une version « light » de son service que l’entreprise vient d’étendre à 130 pays supplémentaires. Après avoir testé Messenger Light dans certains pays émergents souffrant d’une connectivité parfois chaotique, Facebook vient donc d’officialiser le déploiement de l’application à de nombreux autres pays. Si le principe de base est le même, à savoir discuter avec ses amis en échangeant des liens et des fichiers, Messenger est ici réduit au strict minimum. En effet, il ne sera pas possible d’échanger des vidéos par exemple et de nombreuses autres fonctionnalités ont disparu pour alléger l’application. Comme elle l’avait fait avec Facebook Lite, l’entreprise de Mark Zuckerberg permet donc à chacun d’économiser de la data sur son forfait grâce à des applications au régime sec. Les connexions les plus lentes y verront également un gros avantage tout comme les utilisateurs souhaitant économiser un peu leur batterie, l’application sollicitant moins les composants des smartphones. Bien entendu, la démarche est également pensée pour permettre à un maximum de personnes de pouvoir utiliser Facebook dans le monde et d’asseoir la position dominante du réseau social. Quoi qu’il en soit, le pari semble être réussi, car de nombreux utilisateurs qui bénéficient tout de même d’une connectivité confortable préfèrent utiliser ces versions light des applications de Facebook.