Le Conseil national des droits de l’homme (CNDH) a salué, ce samedi, les efforts de l’Etat pour éradiquer le phénomène de l’analphabétisme, exprimant sa satisfaction des réalisations accomplies dans le cadre de la concrétisation «d’un développement durable, bâti sur des bases solides pour une Algérie où toutes les chances sont égales pour tous».
«Conscient de la gravité de l’analphabétisme», le CNDH «salue les efforts de l’Etat qui ne cesse de lancer des programmes spéciaux visant à éradiquer l’analphabétisme auprès des femmes, des nomades et des personnes aux besoins spécifiques», avec l’implication des acteurs de la société civile dans la généralisation de la sensibilisation et de la prise de conscience de tous les habitants des régions pour intégrer toutes les tranches sociales», a affirmé le CNDH dans un message à l’occasion de la Journée arabe d’alphabétisation, coïncidant avec le 8 janvier de chaque année. Dans le même contexte, le Conseil a réitéré son «soutien absolu aux efforts de l’Etat et de la société civile pour éradiquer l’analphabétisme dans une société qui s’oriente vers la réalisation d’un développement durable reposant sur des bases solides pour un Etat dans lequel les principes d’une Algérie où toutes les chances sont égales, se concrétisent». Dans le cadre de l’accomplissement de sa mission, d’accompagnement des différents services concernés par l’éradication définitive de l’analphabétisme, le CNDH s’est engagé à inscrire dans son plan national des droits de l’homme «l’éradication de l’analphabétisme, qui s’inscrit dans le cadre des programmes de l’Etat conformes aux échéances du calendrier des Nations unies pour atteindre les objectifs de développement durable à l’horizon 2030». A l’occasion de la Journée arabe d’alphabétisation instituée par la Ligue des Etats arabes en 1970, le CNDH a rappelé les efforts de l’Etat algérien dans la lutte contre ce fléau depuis l’indépendance, ainsi «l’Algérie a hissé très haut la barre du défi et a marché avec constance sur la voie de l’alphabétisation». Il a souligné que les programmes de l’Etat s’inscrivaient en droite ligne avec le «travail louable» des associations de la société civile, notamment l’Association algérienne d’alphabétisation -Iqraa-, ajoutant que «la priorité était donnée dans tous ces programmes aux jeunes filles et aux habitants des zones rurales et à la tranche d’âge allant «15-49», a ajouté le CNDH , soulignant que les résultats de ces efforts ont conduit au «recule du taux d’analphabétisme dans la société algérienne pour atteindre 7,40% en 2022».
Houda H.
