Elections locales: Tout est fin prêt, assure Bedoui

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Le ministre de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire, Noureddine Bedoui, a affirmé que tous les moyens matériels et humains sont réunis pour assurer le bon déroulement du scrutin des élections locales du 23 novembre prochain.

M. Bedoui qui a exprimé sa satisfaction quant au déroulement de la campagne électorale, marquée par l’action de proximité, a fait état de l’installation d’une cellule au niveau du ministère de l’Intérieur pour l’examen et le suivi de toutes les propositions soumises par les candidats durant la campagne électorale. Initialement, toutes les propositions soumises sont considérées comme des idées positives par excellence, étant au service du pays, à l’instar de la démocratie participative, des finances locales, de la fiscalité locale et de la révision du code communal et de wilaya, a relevé M. Bedoui, précisant que la majorité des propositions de la campagne seront débattues à l’occasion d’un « grand chantier », à l’instar du code communal et de wilaya, qui fait actuellement l’objet d’un chantier ouvert au niveau du gouvernement.

Il a annoncé aussi un autre projet de loi relatif à la démocratie participative, lequel sera présenté prochainement au gouvernement.

Au sujet du taux de participation aux élections, M. Bedoui a indiqué que ce taux est lié à la prise de conscience par le peuple algérien quant au rôle important de l’APC, estimant que la participation est un message sur la nécessité d’aller de l’avant sur la voie de la concrétisation des multiples réformes initiées par le président Bouteflika.

D’autre part, le ministre a souligné la nécessité de se concentrer sur la campagne électorale actuelle au lieu de faire une campagne anticipée de la présidentielle, rappelant dans ce sens que « nous devons accorder davantage intérêt au citoyens, à ses ambitions et à ses attentes ».

Récemment, M. Bedoui avait mis l’accent sur les différentes réformes engagées dans le cadre de la concrétisation du plan national de simplification des procédures administratives qui ont permis de simplifier et d’accélérer les opérations de délivrance des documents administratifs au niveau des communes, daïras et wilayas, à la grande satisfaction des citoyens.

Contrairement aux années précédentes, les effets positifs de la modernisation des performances de l’administration, de la suppression de plusieurs documents dans la constitution des différentes dossiers administratifs, du recours à Internet et de la disparition de la légalisation des copies, se font ressentir au niveau des administrations et des services publics.

Dans ce contexte, le ministère de l’Intérieur a concrétisé, au titre du projet de l’e-Administration à l’horizon 2019, plusieurs projets importants pour la modernisation du service public, à travers l’introduction, depuis 2014, des nouvelles technologies.

Parmi ces principales réalisations, il y a lieu de citer la numérisation du fichier d’état civil au niveau national et la création d’un fichier national automatisé d’état civil, outre le raccordement de toutes les communes, les annexes administratives, les missions diplomatiques et les circonscriptions consulaires. Le gouvernement a accéléré le processus de réforme du secteur, à travers l’installation d’un observatoire national du service public qui est chargé, en coordination et en concertation avec la commission de mise en œuvre du plan national de simplification des procédures administratives, des opérations d’évaluation et de suivi, ayant permis, l’année dernière, le recensement de plus de 1.300 actions de lutte contre la bureaucratie. Parallèlement, les deux instances supervisent la mise en œuvre du plan d’action adopté en matière de modernisation de l’administration et de la réalisation du e-administration à l’horizon 2019, en opérant des changements radicaux dans les modes de gestion et d’offre de services.

Le ministre avait estimé qu’il s’agissait d’une « révolution » dans les méthodes de gestion et les prestations de services, mettant en avant la nécessité de changer les mentalités et de promouvoir la compétence de la ressource humaine.

Il avait également plaidé pour de nouvelles formules réglementaires à même de permettre, dans les années à venir, la mutualisation des capacités des services publics et réaliser l’efficacité en tant qu’impératif dans le cadre du nouveau modèle de croissance économique.