Droits de l’Homme: « L’Algérie a intégré dans sa législation les dispositions des chartes et traités internationaux » souligne Louh

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Le ministre de la Justice, Garde des Sceaux, Tayeb Louh, a affirmé que l’Algérie a intégré dans sa législation  les dispositions des chartes et traités internationaux relatifs aux droits  de l’Homme et à la préservation contre toute forme de criminalité.

Intervenant à l’ouverture des travaux de la 14e session de l’Assemblée  générale du Réseau arabe des institutions nationales des droits de l’Homme  à l’hôtel Aurassi (Alger), M. Louh a indiqué que « l’Algérie a ratifié et  adhéré à toutes les chartes et traités internationaux et régionaux relatifs  au droits de l’homme et à la prévention et la lutte contre toutes les  nouvelles formes de criminalité », ajoutant que « tous ces instruments  internationaux sont intégrés dans sa législation ».   L’Algérie a suivi toutes les démarches de l’ONU pour « juguler l’incidence  criminelle sur les droits de l’homme », a rappelé le ministre, citant à  titre d’exemple « la criminalisation du paiement des rançons, devenu l’une  des plus graves sources de financement du terrorisme, ainsi que la  criminalisation de la traite et du trafic des êtres humains ». Qualifiant le terrorisme de « plus grave atteinte aux droits de l’homme »,  M. Louh a mis en exergue l’importance cruciale de la coopération et de  l’entraide entre les pays arabes pour la lutte et la prévention contre ce  fléau, évoquant l’expérience de l’Algérie dans ce domaine. Le ministre a souligné, en outre, « les acquis enregistrés par l’Algérie  depuis l’indépendance en matière de promotion des droits et libertés, et ce  grâce à la politique éclairée du président de la République, Abdelaziz  Bouteflika dans la gestion des affaires de l’Etat », a-t-il dit. « Une  politique marquée dés le début par le respect des idéaux, valeurs et  principes nationaux et soucieuse de l’adaptation au développement, à la  modernité et à la prospection pour une meilleure réponse au préoccupation  et aspirations du citoyen », a ajouté M. Louh. Estimant que « la liberté, la justice, la dignité et autres valeurs  fondamentales ne se concrétisent pas seulement par des contenus politiques  de même que les droits économiques ne peuvent exister sans fondement  démocratique, le ministre a expliqué que « c’est ainsi pourquoi l’Algérie  s’attèle dans ses programmes de réformes à garantir tous ces droits « .   Les travaux de la 14e session de l’Assemblée générale du Réseau arabe des  institutions nationales des droits de l’homme se poursuivent aujourd’hui  à huis  clos pour élaborer le projet du plan d’action du Réseau pour l’année 2018  et le suivi des recommandations de la précédente Assemblée outre le débat  des certaines difficultés logistiques.

Un projet de loi relatif à  la protection des données personnelles examiné prochainement

Le ministre de la Justice, Garde des sceaux,  Tayeb Louh, a également  annoncé hier  que le gouvernement examinera  « prochainement » un projet de loi relatif à la protection des données  personnelles, et ce dans le cadre du parachèvement de la mise oeuvre du  programme de réforme de la justice initié, depuis 1999, par le président de  la République.  S’exprimant à l’occasion de la 14e session de l’Assemblée générale du  réseau national des droits de l’homme à l’hôtel Aurassi, M. Louh a indiqué  que « dans le cadre de la stratégie de promotion des droits de l’Homme, le  gouvernement examinera bientôt un projet de loi relatif à la protection des  données personnelles, en parachèvement de l’arsenal législatif national  dans ce domaine ».  Le projet de loi relatif à la protection des données personnelles vise à  « garantir la non utilisation des données personnes à d’autres fins, et à  définir les principes à respecter lors du traitement et de la conservation  des données ».  Le ministre a abordé dans ce contexte le programme de réforme de la  justice, initié depuis 1999 par le président de la République, M. Abdelaziz  Bouteflika, qui l’a placé « priorité nationale » dans le processus de  réformes globales engagé dans le pays.  Le ministre de la Justice a affirmé dans ce contexte que la dernière  révision constitutionnelle dans le cadre de laquelle se dérouleront les  prochaines élections locales, a permis d’élargir la participation des  citoyens, non seulement dans le choix de leur représentants mais également  dans la prise en charge directe de leurs préoccupations quotidiennes et des  questions de développement local.   M. Louh a qualifié cette révision « vient consacrer le processus  démocratique et de nouveaux principes à même de consolider l’Etat de droit  et mieux définir le principe de la séparation des pouvoirs, de  l’indépendance de la justice, de la protection juridique et du contrôle de  l’action des pouvoirs publics ».