En prévision des élections locales du 23 novembre prochain:  Kaouane plaide une communication cohérente et efficace

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Le ministre de la Communication, Djamel Kaouane, a procédé, jeudi dernier, à l’installation de la sous-commission communication, tel que préconisé par la Commission nationale de préparation et d‘organisation des élections locales lors de sa réunion du 7 septembre 2017.
Dans son intervention, le ministre, a fait part de la nécessité, pour la sous-commission qu’il préside, d’élaborer un programme de travail relatif à la préparation de la campagne de sensibilisation et de communication qui s’étalera sur trois phases de précampagne, de campagne et de couverture de l’élection, le jour j, à travers le territoire national.
«La communication devra être la plus intense possible afin de réussir cette importante échéance nationale », a tenu à dire le ministre qui a précisé que des propositions validées feront l’objet d’une mise en cohésion stratégique concernant la mobilisation médiatique, y compris avec l’ensemble des institutions.
 Le ministre qui a écouté les représentants des institutions sur des questions allant dans le sens d’une mise en adéquation des dispositions avec la réalité pratique du terrain, a informé son audience que la prochaine réunion de la sous-commission communication aura pour objet, au-delà des recommandations qui seront faites par la Commission nationale, les mesures organisationnelles à même de réunir les conditions optimum «d’une communication cohérente, efficace et éthique à la hauteur de cette importante échéance nationale».
Par la suite, M. Kaouane a présidé au siège de son département ministériel, une réunion de travail qui a regroupé les directeurs généraux des établissements sous tutelle dans le cadre de la préparation des élections locales.
Cette réunion a permis au ministre d’informer les cadres dirigeants de ces établissements publics des décisions et mesures retenues par la Commission nationale de préparation et d’organisation des élections locales.
Il a, par ailleurs, écouté les cadres dirigeants sur les différentes dispositions déjà prises par leurs établissements respectifs dans le cadre de l’accompagnement médiatique des élections locales, et pris en charge un certain nombre de questions en perspective de la réunion prochaine de la Commission nationale.
Il faut dire qu’un vaste chantier pour la professionnalisation du secteur de la communication, basé sur l’éthique et la déontologie, a été lancé et ce, conformément aux orientations du président de la République, Abdelaziz Bouteflika.
Il s’agit d’un sujet très important, soulignant visant à semer le concept de déontologie dans la presse algérienne. 
Le ministère de la Communication n’avait pas manqué de réitérer, à chaque fois, son engagement pour une presse professionnelle qui puisse son rôle dans un monde en pleine mutation et dans une conjoncture marquée par de nombreux défis,  rappelant que l’Algérie a enregistré d’importantes avancées et relevé beaucoup de défis dans le domaine de la presse et que ces progrès ne peuvent se poursuivre sans une presse éthique et déontologique.
C’est dans cette optique que l’accent a été mis sur l’importance de la formation continue des journalistes dans la perspective du projet de professionnalisation de la presse que son département envisageait de concrétiser.
Il faut dire que depuis son arrivée à la tête du secteur de la communication, Djamel Kaouane a adopté une nouvelle démarche visant à traduire la volonté des pouvoirs publics à doter la presse nationale et le secteur de l’information de mécanismes juridiques et de différentes formes de soutien à même de lui permettre de s’acquitter de ses nobles missions sans restriction à sa liberté afin qu’elle puisse accéder à la place de choix qui lui revient dans le monde de l’information et du savoir.
Pour ce faire, il n’a pas cessé de réaffirmer son engagement et sa ferme volonté d’aller de l’avant pour une presse professionnelle qui soit à la hauteur des grandes mutations que connait le pays et qui puisse répondre aux attentes et aux aspirations de la société algérienne.