Une expérience qui se prépare à bord de la Station spatiale internationale est censée aider les chercheurs à étudier l’impact des conditions spatiales sur la santé humaine à l’aide de vers ronds. Fin 2018, des milliers de vers seront envoyés à bord de la Station spatiale internationale (ISS) pour que les chercheurs puissent analyser des centaines de vers ronds d’un millimètre sur le taux de perte musculaire induite par les vols spatiaux, relate le journal Metro. Le vol spatial est un environnement extrême qui provoque de nombreux changements de santé négatifs pour le corps, et les astronautes peuvent perdre jusqu’à 40% de leurs muscles après six mois passés dans l’espace. Cet impact sur la santé est considéré par les scientifiques comme un exemple du processus de vieillissement sur terre et pourrait même contribuer à améliorer le traitement du diabète. Les vers microscopiques, Caenorhabditis elegans, utilisés dans l’expérience, partagent de nombreuses caractéristiques biologiques essentielles avec les êtres humains et subissent également des changements biologiques dans l’espace, y compris des altérations des muscles. Les vers se reproduiront à bord de la station spatiale et des échantillons de médicaments leur seront administrés avant qu’ils ne soient congelés et ramenés sur terre.