Le paracétamol est l’antalgique le plus consommé dans le monde. Mais un surdosage peut ne pas être sans conséquences pour la santé. On le connaît mieux sous sa forme commerciale ; perdolan, doliprane ou encore dafalgan.
La majorité dispose de cette substance à la maison. Mais l’utilise-t-on correctement ? L’indication principale est la fièvre, surtout en pédiatrie. Remarque : avant de donner un médicament, il y a d’autres gestes à faire comme déshabiller l’enfant, lui donner un bain tiède ou encore le faire boire, expliquent les spécialistes. L’autre utilité souvent décrite est la douleur. C’est ce qu’on appelle le premier palier d’antalgiques ; les antalgiques périphériques donc de douleurs légères à moyennes. À savoir les maux de tête, de ventre, etc. Efficace contre la fièvre, il est également utilisé contre certaines douleurs comme les maux de tête, les douleurs dentaires ou articulaires. Pourtant, le paracétamol est aussi la première cause d’insuffisance hépatique aiguë conduisant parfois à une greffe du foie. Autre carton rouge, une mauvaise utilisation du paracétamol représente la première cause de greffe du foie d’origine médicamenteuse. Les spécialistes mettent en garde les personnes qui prennent trop de paracétamol ou qui consomment aussi de l’alcool. “Les voies d’épurations de l’alcool et du paracétamol sont identiques. On augmente donc la toxicité du Doliprane.” Difficulté supplémentaire, il n’y a pas de signe visible permettant d’identifier une surdose de paracétamol. Pour cela, seule une prise de sang est efficace afin de mesurer le taux d’enzymes du foie. Une fois, le surdosage confirmé, un antidote peut être administré, le N-acétylcystéine. Mais, pour éviter l’accident, il est recommandé de ne pas dépasser la dose d’un gramme par prise et pas plus de trois grammes par jour. Enfin, il est conseillé de respecter un délai de six heures entre deux prises.
