Au moment ou la France célèbre la fête nationale du 14 juillet .Le traditionnel défilé de juillet met traditionnellement à l’honneur les régiments de militaires français. Organisé par le ministère de la Défense, il s’est déroulé à partir de 10h sur l’avenue des Champs-Elysées et descend de la place de l’Étoile jusqu’à la place de la Concorde.
Des défilés aériens ouvrent et clôturent l’événement. Pour cette année 2018, le Japon et Singapour sont les invités d’honneur. Le thème de ce défilé porte sur la « Fraternité d’armes sous l’uniforme : l’engagement d’une vie ». Un hommage sera également rendu aux forces venues au secours des populations touchées par l’ouragan Irma aux Antilles françaises. A cette occasion, nous avons jugé intéressant de faire le ^point sur les relations de la France avec l’Algérie qui selon les hauts responsables français, va connaître de nouveaux développements en matière économique, dans une logique de coproduction et d’investissements croisés, privilégiant les transferts de technologie et le travail pour les petites et moyennes entreprises », a annoncé la ministre. « Juste après la visite en Algérie du président Macron le 6 décembre dernier, le Premier ministre français a accueilli son homologue algérien pour la réunion du Comité intergouvernemental de haut niveau. Pour œuvrer ensemble et fixer des axes de travail sur la durée du quinquennat », sachant que la relation avec l’Algérie « doit aussi connaître de nouveaux développements en matière de formation, dans l’objectif de favoriser l’employabilité des jeunes Algériens », a-t-elle souligné. Lors de la 11ème édition des « Rencontres Algérie » qui s’est tenue le 21 juin à Paris, au siège de Business France. Placée sous le signe des partenariats productifs entre entreprises françaises et algériennes, compte tenu de la volonté des autorités algériennes de soutenir les projets d’implantation et de production locale dans tous les secteurs de l’économie. Près de 500 entreprises, engagées dans de nombreux partenariats industriels emblématiques, comme Renault, Alstom, Sanofi ou Schneider Electric, mais aussi bien d’autres qui associent de nombreux opérateurs français et algériens. Au total, ces implantations génèrent environ.
40 000 emplois directs en Algérie et plus de 100 000 emplois indirects
Si l’année 2017 a été particulièrement dense. Elle s’est terminée bien évidemment par la visite de travail et d’amitié du Président de la République française Emmanuel Macron en Algérie, prélude très certainement à une visite d’Etat, qu’il souhaite effectuer au cours de l’année prochaine (2018) ». C’est avec ces propos que l’Ambassadeur de France en Algérie Xavier Driencourt a commencé ses vœux à l’occasion de l’année 2018. Des vœux qui se veulent également comme un bilan de la coopération algéro-française en 2017. “Emmanuel Macron a clairement marqué sa volonté d’écrire une nouvelle page dans les relations algéro-françaises”Assiste-t-on nous aujourd’hui à un changement de ton dans les relations et le partenariat qui lient, jusqu’ici, la France à l’Algérie ? À se fier au discours prononcé par le nouvel ambassadeur de France à Alger, Xavier Driencourt, à l’occasion de la fête nationale française, le 14 Juillet dernier , le président Emmanuel Macron, voudrait bousculer tous les codes pour marquer une totale rupture avec ses prédécesseurs. M. Driencourt, qui marque un retour à Alger après un premier passage en tant qu’Ambassadeur, a estimé que “le temps est venu sans doute d’aller au-delà des formules, certes utiles et souvent nécessaires, partenariat stratégique ou partenariat d’exception.” “Au-delà des mots, il faut construire, bâtir, identifier et préparer des projets, poser des pierres et des jalons qui, plus que les mots ou les formules, dureront et resteront. C’est cela que nous devons faire ensemble, ce sera mon objectif pendant ce mandat”, a-t-il assuré, dans son message. Concernant 2018, l’Ambassadeur de France en Algérie prévoit que « l’année sera également très riche et dense en activités ». « Le Président français, lors de sa visite à Alger, rappelle-t-il, a pris des engagements. Il a abordé l’ensemble des sujets qui concernent la relation algéro-française. Il regarde cette relation, comme il l’a dit lui-même, de manière décomplexée, nouvelle, avec un regard neuf. Il a fait des propositions très riches : la création d’une école du numérique sur le modèle de l’Ecole 42 en France, la création à examiner en commun d’un fonds commun d’investissement franco-algérien pour accompagner les entreprises françaises afin qu’elles puissent investir en Algérie ».
Ahsene Saaid