Conseil de sécurité: Débat ouvert sur la femme, la paix et la sécurité

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Le Conseil de sécurité a tenu, mercredi, un débat public au niveau ministériel sous le thème, «Tenir les promesses : le rôle des organisations régionales dans la mise en œuvre de l’agenda femmes, paix et sécurité face aux troubles politiques et aux prises de pouvoir par la force».

La ministre albanaise de l’Europe et des Affaires étrangères, Olta Xhaçka, présidera la réunion, qui est un événement phare de la présidence albanaise de juin et sera ouvert par le discours du Secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres. Parmi les briefers attendus lors de cet évènement, la Directrice exécutive d’ONU Femmes, Sima Sami Bahous, l’Envoyée spéciale pour les femmes, la paix et la sécurité (FPS) de l’Union africaine (UA) Bineta Diop, l’ambassadrice de l’Union européenne (UE) pour le genre et la diversité, Stella Ronner-Grubacic, la secrétaire générale de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) Helga Maria Schmid, et la sous-secrétaire générale de la Ligue arabe, Haifa Abu Ghazaleh. Selon la note conceptuelle pour le débat public, qui a été préparée par l’Albanie, les récents coups de force militaires ont eu des effets préjudiciables sur la situation des femmes dans les pays touchés. Il s’agit notamment de l’interruption des engagements nationaux en matière de FPS, de la fermeture de tribunaux spécialisés et de bureaux d’aide juridique traitant de la violence à l’égard des femmes, ainsi que des menaces, de la violence, de la disparition et du meurtre de femmes artisanes de la paix, de journalistes et de dirigeants de la société civile. La note conceptuelle soutient que, dans le contexte de prises de contrôle violentes, les organisations régionales – qui «sont souvent les premières à réagir en cas de crise, afin de s’engager auprès des parties concernées pour assurer la protection des civils» – peuvent jouer un rôle positif dans la protection et faire progresser la mise en œuvre du programme FPS. En outre, l’un des objectifs déclarés du débat public de mercredi, est de partager des idées et des expériences sur la manière de mieux protéger et de faire progresser la mise en œuvre de l’agenda FPS dans des contextes de prises de contrôle militaires et de troubles politiques, «y compris pour soutenir le travail des femmes artisanes de la paix et des organisations de la société civile».