Commerce Baisse générale des prix à l’importation sur les 11 premiers mois 2016

0
1559

Les prix à l’importation par l’Algérie des produits alimentaires et agroalimentaires ont connu une baisse quasi générale sur les 11 premiers mois de 2016 par rapport à la même période de 2015. Les baisses restent divergentes selon le type de produits. Certaines catégories ont connu de fortes baisses tandis que d’autres de faibles réductions ont été enregistrées. Ne pas oublier toutefois que malgré les baisses, des hausses ont marqué une catégorie de produits. Ces hausses ont été constatées même en début d’année 2017. A commencer par la catégorie des céréales, un bilan du ministère du Commerce informe nous informe que le prix à l’importation ont reculé à «306 dollars/tonne (usd/t) pour le blé dur», soit une baisse de 32% par rapport à la même période de 2015. Ils ont atteint les «193 usd/t pour le blé tendre (-20,6%) et à 186 usd/t pour le maïs (-6,5%)». Le prix d’achat des poudres de lait s’est établi à 2.312 USD/t (-17,7% par rapport à la même période de 2015), tandis que ceux du triple concentré de tomate ont reculé à «829 USD/t (-28%), le concentré de tomate à 1.104 USD/t (-13%), le double concentré de tomate à 1.327 USD/t (-8,6%), les cafés non torréfiés à 2.160 usd/t (-5,4%), le riz à 538 USD/t (-2,2%)». S’agissant des prix des huiles brutes des baisses allant de 0,13% à 7,4% ont été constatées. Le prix du sucre blanc a grimpé à 522 USD/t contre 504 USD/t, soit une augmentation de 3,6% par rapport à la même période de 2015. Quant au sucre roux, il a été enregistré une augmentation à 410 USD/t de son prix, de même pour l’huile brute de coco (+16%) et d’autres huiles alimentaires brutes (+20,6%). La même tendance haussière a été observée pour la catégorie des produits d’épicerie, à l’exemple des «pâtes alimentaires (+7,4%), le lait infantile (+2,1%), les cafés torréfiés (+14,8%) et le thé (+7,02%)». Les prix à l’importation ont augmenté de 33% pour s’établir à 1.420 USD/t et les lentilles à 1.085 USD/t (+13%). Pour les légumes secs, des baisses ont été observées pour les haricots secs à 1.064 USD/t (-8%) et les pois secs à 580 USD/t (-17,1%). Pour les viandes et poissons, les prix ont reculé pour les viandes bovines réfrigérées de 8,2%, pour celles congelées de 9,1% et pour les poissons congelés de près de 3%. La plus forte hausse reste celle enregistrée par le prix de l’ail. Ce dernier s’est établi «à 1.809 USD/t contre 1.126 USD/t, soit une hausse de 60,7%». Hausse de la facture de certains produits Malgré la hausse de beaucoup de prix comme indiqué, l’Etat n’a pu limiter certaines importations. En ce qui concerne les fruits frais, il a été importé pour prés de 142 millions USD de bananes durant les 11 premiers mois 2016 (contre 162 millions USD sur la même période de 2015), soit une baisse de 3,8% et pour 51,1 millions USD de pommes (contre 92,6 millions USD), soit une hausse de 18%. Il importe de rappeler que le prix des bananes a augmenté de 93%, celui des pommes d’importation (+50%) et celles locales (+42%), fin 2016. Durant les sept premiers mois de la même année, les prix des deux produits avaient accusé des baisses. Pour les amandes, la facture a été de 34,1 millions USD contre 36,3 millions USD en 2015, de 17,8 millions USD de raisins secs contre 23,8 millions USD et de 5,3 millions USD d’abricots secs (contre 6,1 millions usd). 18 fournisseurs confirmés L’Algérie, a durant l’année 2016, confirmé 18 pays fournisseurs pour effectuer ses achats. Les 5 premiers sont la NouvelleZélande (42% des importations globales de lait en poudre), la France (16,3%), l’Argentine (11,3%), la Pologne (8,2%) et l’Uruguay (7%). Pour les huiles alimentaires brutes, la quasi-totalité des quantités importées a été réalisée par six principaux opérateurs dont une société privée qui demeure en première position avec 57,2%. Cette même société privée est demeurée dominante en assurant 82,2% du total importé de sucre roux. Elle sera suivie par un autre opérateur ayant quant à lui assuré 8% des importations globales. Quant au sucre blanc, près de 65% de la totalité des quantités importées ont été réalisées par huit entreprises. Une société a assuré à elle seule, plus de 30% des quantités importées. Concernant le café non torréfié, les principaux importateurs sont au nombre de sept avec près de 33% du total des importations.