La baisse « drastique » de l’utilisation des produits pyrotechniques par rapport aux années précédentes a fait sensiblement baisser la pollution de l’air la nuit du Mawlid Ennabawi, célébrée lundi dernier, a indiqué le Centre de Développement des Energies Renouvelables (CDER).
Les niveaux de pollution atmosphérique par les particules fines et les gaz toxiques, suivis et calculés régulièrement par la Station d’observation atmosphérique (NESMA) du CDER ont été mesurés la nuit de lundi 19 novembre en cours en vue d’évaluer l’impact des produits pyrotechniques utilisés durant cette fête religieuse. Ce suivi a permis de constater une « baisse sensible » de la pollution de l’air par rapport aux années précédentes, selon la Station qui fait état d’une baisse drastique de l’utilisation des pyrotechniques cette année. « Contrairement aux années précédentes, les niveaux de la pollution atmosphérique mesurés au niveau de la station atmosphérique durant la nuit de célébration du Mawlid Ennabawi ont sensiblement diminué grâce à la baisse drastique de l’utilisation des produits pyrolytiques cette année par rapport aux années précédentes », souligne la même source. A cela s’ajoutent les conditions météorologiques (fortes pluies) qui ont permis l’élimination des particules de l’atmosphère à travers le phénomène de lessivage. La Station du CDER précise que la moyenne journalière des particules de diamètre inférieur à 1 micromètre, appelées communément particules inhalables, qui englobent plusieurs polluants en plus du carbone suie enregistrée la nuit du 19 novembre a été de 3,14 microgrammes par mètre cube (µg/m 3 ) ce qui est inférieur à la moyenne du carbone suie seul enregistrée l’année passée durant la même fête (3,84 µg/m 3 ) et avec les même conditions météorologiques. Cela représente une diminution de 18,22%. A noter que la Station d’Observation Atmosphérique, installée au sein de l’hôpital Mustapha Bacha (Alger Centre), mesure en continue les particules de carbone suie, les particules fines, l’ozone, les oxydes d’azote, le méthane, les hydrocarbures totaux, en plus des paramètres météorologiques.
M.O