CDER La baisse « drastique » de l’utilisation des pyrotechniques a fait baisser la  pollution la nuit du Mawlid Ennabawi

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Alger 00 00 2007 : Avant El Mawlid Ennabaoui, les vendeurs de produits pyrotechniques commencent ˆ se bousculer le long de certains quartiers de la capitale. Photo Billel Zehani newpress

La baisse « drastique »  de l’utilisation des  produits pyrotechniques par rapport aux années précédentes a fait  sensiblement baisser la pollution de l’air la nuit du Mawlid Ennabawi,  célébrée lundi dernier, a indiqué le Centre de Développement des Energies  Renouvelables (CDER).

    Les niveaux de pollution atmosphérique par les particules fines et les gaz  toxiques, suivis et calculés régulièrement par la Station d’observation  atmosphérique (NESMA) du CDER ont été mesurés la nuit de lundi 19 novembre  en cours en vue d’évaluer l’impact des produits pyrotechniques utilisés  durant cette fête religieuse. Ce suivi a permis de constater une « baisse sensible » de la pollution de  l’air par rapport aux années précédentes, selon la Station qui fait état  d’une baisse drastique de l’utilisation des pyrotechniques cette année. « Contrairement aux années précédentes, les niveaux de la pollution  atmosphérique mesurés au niveau de la station atmosphérique durant la nuit  de célébration du Mawlid Ennabawi ont sensiblement diminué grâce à la  baisse drastique de l’utilisation des produits pyrolytiques cette année par  rapport aux années précédentes », souligne la même source. A cela s’ajoutent les conditions météorologiques (fortes pluies) qui ont  permis l’élimination des particules de l’atmosphère à travers le phénomène  de lessivage. La Station du CDER  précise que la moyenne journalière des particules de  diamètre inférieur à 1 micromètre, appelées communément particules  inhalables, qui englobent plusieurs polluants en plus du carbone suie  enregistrée la nuit du 19 novembre a été de 3,14 microgrammes par mètre  cube (µg/m 3 ) ce qui est inférieur à la moyenne du carbone suie seul  enregistrée l’année passée durant la même fête (3,84 µg/m 3 ) et avec les  même conditions météorologiques. Cela représente une diminution de 18,22%. A noter que la Station d’Observation Atmosphérique, installée au sein de  l’hôpital Mustapha Bacha (Alger Centre), mesure en continue les particules  de carbone suie, les particules fines, l’ozone, les oxydes d’azote, le  méthane, les hydrocarbures totaux, en plus des paramètres météorologiques.

M.O