La fourniture d’une aide humanitaire à l’intérieur de la bande de Ghaza, soumise à une agression génocidaire sioniste, est devenue impossible, a déclaré le haut représentant européen pour les Affaires étrangères et la politique de sécurité, Josep Borrell.
« Malgré toutes les pauses tactiques annoncées, la situation est telle qu’aucune aide n’arrive à Ghaza. L’aide s’accumule à l’extérieur des frontières. Certains de ces biens seront détruits, inutilisés, perdus », a affirmé M. Borrell, à son arrivée au Conseil des Affaires étrangères à Luxembourg. Mais, a-t-il poursuivi, « l’important n’est pas la valeur financière des choses qui seront perdues, mais le fait qu’elles ne puissent pas entrer. Et si elles entrent, il n’est pas possible de les distribuer, car il n’y a aucun type d’organisation. Le tissu social, et pas seulement les bâtiments, a été détruit et la société civile s’effondre ». Un responsable de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a indiqué récemment, qu’aucune amélioration dans l’accès de l’aide n’a été constatée dans la bande de Ghaza. « Nous, les Nations Unies, pouvons dire que nous n’avons constaté aucun impact sur l’arrivée de l’aide humanitaire depuis l’annonce » d’une pause par l’armée sioniste dans le sud de Ghaza, a indiqué Richard Peeperkorn, lors du briefing régulier de l’ONU à Genève. Et Jens Laerke, le porte-parole de l’Office de coordination des situations d’urgence, a évoqué « une situation humanitaire et sanitaire catastrophique dans l’ensemble de l’étroit territoire palestinien ». Depuis le 7 octobre dernier, l’entité sioniste mène une agression génocidaire sioniste contre la bande de Ghaza faisant, jusque-là, 37.598 martyrs et 86.032 blessés, selon un bilan des autorités palestiniennes de la santé. (APS)