AVC: Voici 3 conseils de scientifiques pour s’en protéger

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L’accident vasculaire cérébral reste la première cause de handicap acquis chez l’adulte, mais la mise en place de bons réflexes peut aider à s’en protéger.

Les experts de l’American Stroke Association ont partagé 3 conseils à garder en tête.  Il existe deux types d’AVC : les infarctus cérébraux, le plus souvent dus à l’occlusion d’une artère du cerveau par un caillot sanguin, et les hémorragies cérébrales, qui correspondent à la rupture d’une artère cérébrale. Si certains facteurs exposent davantage au risque d’AVC comme l’âge ou les antécédents familiaux, certaines bonnes habitudes peuvent aider à se protéger des accidents vasculaires cérébraux, ou de leurs conséquences graves sur la santé. Dans une récente publication, les experts de l’American Stroke Association, une branche de l’American Heart Association, ont livré 3 conseils pour savoir réagir face au risque d’AVC. Une alimentation saine et équilibrée permet à la fois de garder la ligne et de préserver sa santé en réduisant notamment les risques de maladies cardiovasculaires. Une cardiologue américaine a d’ailleurs listé les aliments les plus à risque. Les chercheurs  insistent sur le fait qu’un AVC peut survenir à tout âge et toucher de nombreux profils différents. Les recommandations de l’American Stroke Association peuvent donc aider de nombreuses personnes à mieux prévoir leur risque d’accident vasculaire cérébral et de savoir réagir en conséquence.  Les experts insistent d’abord sur l’importance de savoir reconnaître un accident vasculaire cérébral, afin de réagir à temps et d’éviter les possibles aggravations. Pour savoir quels signes doivent alerter, l’American Stroke Association a mis en place l’acronyme anglais FAST : F = affaissement du visage (“face dropping” en anglais), qui peut correspondre à un engourdissement d’une partie du visage, ou à des difficultés à sourire ; A = affaiblissement du bras (“arm weakness” en anglais), qui peut se manifester par un engourdissement d’un ou plusieurs bras et des difficultés à les lever ; S = troubles d’élocution (“speech difficulties” en anglais), c’est-a-dire des difficultés à parler et à se faire comprendre ; T = temps d’appeler les secours, si quelqu’un présente l’un de ces symptômes, tout en notant l’heure de leur apparition. L’hypertension artérielle est un facteur de risque modifiable d’accident vasculaire cérébral, c’est pourquoi les experts de l’American Stroke Association insistent sur l’importance d’essayer de la garder dans des valeurs normales. Selon Ameli.fr, on parle d’hypertension artérielle quand la pression artérielle systolique est supérieure à 140 mmHg, ou quand la pression artérielle diastolique est supérieure à 90 mmHg. Pour garder sa tension artérielle sous contrôle, il est donc primordial de la mesurer régulièrement. Les experts de l’American Stroke Association rappellent que le fait d’avoir été touché par un accident vasculaire cérébral augmente le risque d’en subir un second. Selon eux, il est donc important d’identifier les causes du premier AVC, en discutant avec son médecin, afin d’être au clair sur ses facteurs de risques et apprendre à les gérer. En effet, ils rappellent qu’une grande partie des accidents vasculaires cérébraux peuvent être évités grâce à des changements dans les habitudes de vie, comme l’activité physique, l’alimentation, la gestion de sa fibrillation auriculaire, ou encore de son hypertension artérielle.

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