Après une période de tâtonnement: Le Brent remonte  à 55,09 dollars 

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Les prix du pétrole poursuivaient leur hausse  hier en cours d’échanges européens, les premières données sur les  réserves américaines de brut, publiées mardi à la veille des chiffres  officiels, faisant état d’une baisse plus marquée que prévu. Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en juin atteignait son   plus haut niveau depuis quatre semaines à 55,09 dollars sur  l’Intercontinental Exchange (ICE) de Londres. Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange  (Nymex), le baril de « light sweet crude » (WTI) pour le contrat de mai  touchait  également son plus haut en quatre semaines, gagnant 51 cents à 51,54  dollars. Alors que les marchés attendent les données du Département américain de  l’Energie (DoE) sur les réserves des Etats-Unis, qui seront publiées en  cours  de séance européenne, les chiffres compilés par l’American Petroleum  Institute (API) font déjà état d’une baisse plus marquée que prévu, de 1,8  million de  barils la semaine dernière, ont rapporté plusieurs analystes. « Même une baisse modérée des importations suffirait à entamer les réserves  des Etats-Unis, car les raffineries américaines augmentent la cadence en  cette  saison », ont expliqué les analystes de Commerzbank. Les réserves américaines de brut pourraient avoir reculé de 150.000  barils, ont prévu des analystes, selon la médiane d’un consensus compilé  par Bloomberg. « Les nouvelles poussant les prix vers le haut ne manquaient pas hier, avec  notamment l’arrêt temporaire de la production du champ de la mer du Nord de  Buzzard, ainsi que des productions plus faibles qu’attendues au Nigeria et   en Azerbaïdjan », ont ajouté les analystes de JBC Energy. Selon eux, même en l’absence d’un renouvellement de l’accord de  l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) au-delà du premier  semestre, le monde devrait puiser dans ses réserves en 2017 pour répondre à  la demande mondiale. Alors que l’offre surabondante pèse sur les prix, l’Opep avait décidé fin  2016 de limiter ses extractions au premier semestre 2017 pour  permettre au marché de retrouver l’équilibre, un accord qui pourrait être  renouvelé lors de sa prochaine réunion fin mai à Vienne.