Le mécanisme de l’Union Africaine de Coopération Policière (Afripol) tiendra à partir de demain, à Alger, à l’hôtel El Aurassi plus précisément, sa 2ème session de son Assemblée générale en présence des chefs de police africains, des organisations de coopération policière régionale et internationale à l’instar de la Commission à la Paix et à la Sécurité de l’Union Africaine et des experts y relevant, le Centre Africain d’Etudes et de Recherche sur le Terrorisme (CAERT) et des partenaires internationaux.
Selon un communiqué de presse de la Direction générale de la sûreté nationale, cet événement qui sera rehaussé par la présence des hautes autorités du gouvernement algérien, du SG de l’Organisation Internationale de Police Criminelle (Interpol) et du SG du Conseil des ministres arabes de l’Intérieur permettra un « échange » de vues et de données , d’expérience sur la lutte contre diverses formes de criminalité transnationale organisée, y compris le terrorisme, l’extrémisme violent et la criminalité émergeante, et conviendra des priorités stratégiques. Ce conclave formulera des recommandations « concrètes » sur une coopération « efficace » en matière de prévention et de lutte contre ces crimes. Les défis sécuritaires auxquels est confronté le continent africain s’accaperont donc l’essentiel des débats. Les participants se pencheront plus particulièrement sur la lutte contre le terrorisme, le crime transfrontalier et toutes les formes de la criminalité. Des priorités qui exigent l’échange d’informations et d’expertises, et l’adoption d’une vision « commune ». La coopération et la coordination entre les polices d’Afrique sont également plus que vitales pour atteindre des résultats probants. Du fait qu’elle est une institution technique pour le mécanisme de coopération policière, Afripol constitue un espace important pour réaliser ces objectifs et est considéré comme étant un instrument « fort » et « efficace » dont tireront profit les polices de notre continent, à travers un soutien technique aux services de sécurité pour « garantir » une « meilleure » prise en charge des aspects sécuritaire. Ayant succédé au général major Hamel, le colonel El Habiri présidera les travaux de cette Assemblée du fait que l’Algérie a été élue présidente à l’issue des travaux de la 1ère AG qui a eu lieu en mai 2017, à Alger. D’ailleurs, les participants avaient appelé lors cette conférence à promouvoir les échanges d’informations et d’expériences entre les polices et émis le souhait de faire de ces services des centres de « rayonnement » scientifique via des formations de « qualité », des études de « haut niveau » et même des recherches dans tous les domaines et les spécialités de la police. L’Assemblée générale qui se compose des Chefs de police des États membres de l’UA est l’organe technique et délibérant suprême d’Afripol, chargé de diriger les affaires de police en Afrique aux niveaux stratégique, opérationnel et tactique. L’idée de création d’Afripol a été émise lors de la 22ème conférence régionale africaine de l’Organisation internationale de police criminelle (Interpol), tenue en septembre 2013, à Oran, avant d’être adoptée à l’unanimité. L’initiative a été ensuite appuyée, en marge de la 82ème Assemblée générale d’Interpol, tenue du 21 au 24 octobre, à Carthagène (Colombie).
N.I