Le secrétaire général du FLN, Djamel Ould Abbes, a annoncé hier la tenue, durant les trois prochaines semaines, d’une conférence nationale qui sera consacrée à la présentation du bilan des réalisations du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, et sa vision de la prochaine décennie (2020-2030).
Cette conférence se fixe pour objectif faire connaitre, à l’adresse de l’opinion publique, nationale et internationale, la vision du président de la République concernant l’avenir de l’Algérie. Le FLN compte a également tenir des rencontres régionales avec d’autres partis dans le reste des wilayas du pays, en vue d’afficher les véritables intentions des partis qui ont des racines parmi le peuple algérien. Ceci intervient au moment où plusieurs partis politiques ont appelé le chef de l’Etat à poursuivre sa mission pour le bien et l’intérêt du pays. Il s’agit pour le FLN de défendre les institutions de l’Etat et ses symboles dans une conjoncture marquée par de nombreux défis politiques, économiques et sécuritaires. Pour tous les acquis liés au développement, à la paix et à la réconciliation, le FLN a tenu, encore une fois, à réaffirmer son soutien « absolu et indéfectible » au président Bouteflika et, de ce fait, il a évoqué l’état d’avancement des bilans de wilayas relatifs aux réalisations du président de la République. Ould Abbes a indiqué que cette initiative émane de la profonde conviction des militants du FLN, soulignant que le Président Bouteflika « n’a aucunement besoin de complaisance de la part de notre parti, ni d’une campagne électorale, car le peuple a constaté ses réalisations sur le terrain ». Le secrétaire général du FLN a démenti le monopole de son parti sur la question de candidature du Président Bouteflika à la prochaine présidentielle, car « il est le président de tous les Algériens et agit selon un programme clair et précis, basé sur une feuille de route qui englobe tous les secteurs, s’étendant jusqu’en 2030 ». Ould Abbes a estimé que « lorsqu’il s’agit du nationalisme et de l’Algérie, nous traitons et considérons les universitaires comme le reste des Algériens ». En prévision de l’échéance électorale de 2019, le FLN est en train de mobiliser aussi bien la classe politique que le mouvement de la société civile afin de faire valoir ses arguments concernant l’appel lancé en direction du président Abdelaziz Bouteflika pour briguer un 5e mandat. A ce propos, le vieux parti prépare la tenue d’une conférence nationale consacrée au développement national dans tous ses segments pour la période 2020-2030, et à laquelle prendront part toutes les forces politiques qui partagent la même orientation du parti. Dans le même sens, le SG du RND, Ahmed Ouyahia, avait réitéré l’appel lancé par sa formation politique à l’adresse du Président Bouteflika pour se présenter au prochain rendez-vous électoral, précisant que « nous serons, avec d’autres forces, un soutien fort s’il répond favorablement à cette requête ». Ce sera là, dira-t-il, « un engagement digne du Rassemblement national démocratique, pour la continuité et la stabilité et pour l’Algérie ». Ouyahia avait, en outre, affirmé que l’Algérie est en train de payer le prix de sa fidélité à des principes en politique étrangère, ainsi que son attachement constant à son indépendance de décision dans le concert des nations, soulignant qu’à tout cela s’ajoute pour notre pays, le prix qu’elle doit payer à sa fidélité à des principes en politique étrangère, ainsi que son attachement constant à son indépendance de décision dans le concert des nations. Il avait déclaré que la solidarité de notre pays avec le peuple sahraoui suscite de viles accusations contre l’Algérie de la part de notre voisin de l’Ouest qui par son comportement insulte surtout l’avenir commun du Maghreb. En outre, devant la solidité de notre unité nationale face à toutes les manœuvres qui ont ciblé l’Algérie, depuis l’agression terroriste jusqu’au complot du Printemps arabe, nous sommes de plus en plus la destination d’un flot de drogue pour détruire notre tissu social et surtout notre jeunesse, une agression à laquelle nos forces de sécurité opposent leur vigilance, avait-il souligné. Il avait relevé que le monde d’aujourd’hui est trop marqué par l’injustice, l’instabilité et même l’incertitude pour que cela interpelle notre vigilance et notre mobilisation. Pour M. Ouyahia, la sécurité « nous la devons aux sacrifices et à la vigilance de nos Forces de sécurité, à leur tête l’Armée nationale populaire, dont nous saluons la mémoire des martyrs du devoir national, et aussi à la réconciliation nationale vers laquelle le moudjahid Abdelaziz Bouteflika a guidé notre vaillant peuple ». « La stabilité, nous la devons à la politique promue par le Président Abdelaziz Bouteflika au fil des décennies, qu’il s’agisse des réformes politiques accomplies, de la reconstruction menée au niveau social ou de la relance économique mise en place », a-t-il dit, tout en affirmant que les résultats de cette politique présidentielle « sont bien là ». Pour lui, « la politique patriotique décidée par le chef de l’Etat s’illustre également dans le domaine économique », rappelant qu’il y a près de dix années, l’Algérie a opté pour la préservation de son espace économique en préférant le partenariat aux investissements directs étrangers qui ne venaient d’ailleurs pas. « Ce choix avait soulevé des critiques, mais cette stratégie a permis à notre pays d’engranger de plus en plus de partenariats entre opérateurs étrangers et nationaux dans le respect de notre souveraineté économique », a-t-il souligné. Partant de ce principe, les deux premières forces politiques du pays ont réitéré leur soutien total et indéfectible au président de la République et à son programme de développement socio-économique.
T.Benslimane