59e anniversaire de la fête d’indépendance: Des actions politiques significatives

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I l y a 59 ans, la génération de Novembre 54, parmi laquelle un million et demi de valeureux martyrs, est parvenue à concrétiser l’émancipation de la nation tout entière. Sans équivoque, le peuple algérien pendant plus d’un siècle de joug colonial a fait le choix de l’in[1]dépendance, de la dignité et de la solidarité nationale pour arracher sa liberté. Cinquante-neuf ans durant, malgré les vicissitudes et leur cortège de conséquences douloureuses surtout durant la décennie noire, la patrie est restée une et indivisible. L’Armée nationale populaire (ANP), digne héritière de l’Armée de libération nationale (ALN) dans sa détermination a su préserver l’intégrité du territoire national, l’unité nationale et le processus de développement social et économique du pays. L’occasion de rendre hommage aux djounoud martyrs du devoir national qui ont combattu les répressions les plus sanglantes d’un terrorisme sauvage et aveugle. Des martyrs du devoir national qui sont gravés dans la conscience nationale, car plus que jamais, ils demeurent l’exemple et le symbole de la quête pour la stabilité du pays, la démocratie et l’Etat républicain. A l’aube de la nouvelle Algérie, le but est d’en faire un pays calme et prospère et pour hâter une authentique société moderne car les riches dotations naturelles du pays permettent un lendemain meilleur. Il faut souhaiter que ces heureuses perspectives de démocratie, de développement global ne soient pas perturbées. Aussi, la stabilité du pays est une responsabilité collective et prioritaire, qui doit interpeller chaque citoyen. Qu’on y prenne garde. Cette adversité à la stabilité du pays porte en elle les germes de la fitna. Elle indique en tout cas que, face à la consolidation et au renforcement de l’unité nationale, les ennemis de la patrie ont choisi dans le grenier de parties étrangères des vieilles méthodes de la déstabilisation une arme dangereuse et efficace : la division. Tout réel espoir de changement est impossible. Mais dès lors que le peuple algérien a choisi en toute conscience de privilégier le redressement et l’instauration d’un Etat de droit et de justice pour mieux construire l’avenir, la préservation de la stabilité, la paix, la sécurité et le développement durable, c’est une certitude d’envisager cet avenir en toute démocratie, liberté et en toute quiétude, mais sur de nouvelles bases morales. Quelles premières lectures peut-on tirer du message adressé à la Nation par le président Abdelmadjid Tebboune à l’occasion de la commémoration du 59e anniversaire de l’indépendance et de la célébration de la fête de la Jeunesse, le 5 juillet, et quelle valeur lui accorder? Par la force des choses, ce message a une valeur politique indicative, pertinente et ouvre inéluctablement, aux regards de ses nombreux indicateurs, à la réflexion sur le devenir immédiat du pays dans la poursuite de son redressement. Le chef de l’Etat en rappelant dans son message le respect des engagements qu’il a pris devant le peuple vise sûrement tout d’abord, le renforce[1]ment de la cohésion nationale, vecteur de consolidation de la stabilité, et l’amélioration de la gouvernance dans le cadre d’une démarche de par[1]achèvement de l’édification d’un Etat de droit, basé sur les valeurs démocratiques. Il s’agit égale[1]ment de la poursuite et la dynamisation de la moralisation de la vie publique et l’enracinement de la culture de la citoyenneté, à travers la promotion du dialogue et de la concertation entre tous les acteurs de la vie nationale.