Il y a trop de zones d’ombre qui planent sur l’attentat de Paris si toutefois on peut parler d’attentat. La célérité avec laquelle on a déclaré que Daesh a revendiqué cette action d’éclat, laisse dubitatif. La nébuleuse terroriste a-t-elle changé de méthode et décidé d’envoyer un individu isolé tirer sur un car de la police, cautionnant ainsi un acte suicidaire? Quand il s’agit de suicide, les islamistes «radicaux» savent y faire et c’est à la ceinture à l’explosif autour de la taille du kamikaze qu’ils expédient leurs victimes en enfer. C’est donc à se demander pourquoi cette rapidité à revendiquer cet attentat comme l’affirme avec certitude le président français? Une action qui profite pleinement à la candidate du Front national qui a sauté sur l’occasion pour donner libre cours à son islamophobie maladive et obsessionnelle. De quoi se poser de sérieuses questions sur les commanditaires… A supposer que ce soit un attentat organisé par Daesh, n’est-ce pas un retour attendu des choses, de celles-là qui font la France l’un des principaux (sinon le seul) fournisseur d’armements légers et lourds à l’Arabie saoudite et le Qatar principaux sponsors des groupes terroristes qui sévissent dans toute la région. Il ne serait pas étonnant que l’arme saisie sur le tueur, provienne de l’arsenal de l’industrie guerrière hexagonale! Cependant, la proximité de l’attentat avec l’ élection présidentielles est troublante dans le fait qu’il donne du grain à moudre aux partis de droite et d’extrême-droite qui ont aussitôt exploité l’événement avec la mauvaise foi coutumière : fermer les frontières et stopper net l’émigration. Mais la France n’en est pas à son premier attentat. Ce qui est le tribut de l’ingérence dans «une guerre au Moyen-Orient qui ne la concerne ni de loin ni de près», comme le dit le candidat Mélenchon, celui-là qui n’a pas besoin de gardes du corps comme ceux de droite et du Front national …