Festival du court métrage d’Oran: «L’amertume» de Mourad Khan en lever de rideau

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La cérémonie d’ouverture de la 2e édition du Festival national d’Oran du film universitaire a été marquée, hier, par la présentation hors-compétition du court métrage «L’amertume» de Mourad Khan.

De nombreux étudiants, artistes et jeunes cinéphiles ont assisté à la projection tenue en présence du réalisateur à l’auditorium de l’Université des sciences et de la technologie Mohamed-Boudiaf (USTO-MB). Récompensée aux Journées du court métrage organisées en novembre dernier à Béchar, L’amertume est une fiction dramatique sur la violence conjugale, dans laquelle Mourad Khan campe aussi le rôle de l’époux brutal qui refuse le divorce demandé par sa malheureuse conjointe interprétée avec brio par Louisa Nehar. A l’issue de la projection de son film, le réalisateur a prononcé des mots d’encouragement à l’attention des dix jeunes cinéastes en compétition au Festival d’Oran où il est également membre du jury devant sélectionner les trois meilleures œuvres. Les courts métrages en lice sont  Kayan wella makanche de Kada Abdallah,  House Mania (Houssem Abbassi),  Tassouiroukoum lam youharirna (Mourad Miloud), Crime de l’amour (Benmoussa Bedjad), Sam (Riballah Mohamed-Réda),  Sun (Boukef Mohamed-Tahar),  Absence (Idris Kedidah), Bad shoes (Akli Amedah), Alam  (Samir Benalla), et Hajiz wahmy (Benoumer Hamza). «Ces dix films ont été retenus parmi une cinquantaine œuvres proposées par des cinéphiles de différentes wilayas du pays», a indiqué Nadir Graïdi, le commissaire de ce Festival qui se tient trois jours durant à l’USTO-MB, à l’initiative du club universitaire «Art’USTO». La cérémonie d’ouverture s’est tenue en présence de représentants des institutions soutenant cette manifestation culturelle, dont la Direction de la jeunesse et des sports (DJS) et l’Assemblée populaire de la wilaya (APW). Un hommage a été rendu par la même occasion aux artistes comptant parmi les icônes populaires du théâtre et du cinéma, à l’instar des comédiennes Fadéla Hachemaoui et Amira Amiar.

Benadel M.