MDN: L’Algérie «attachée» à développer ses capacités face à toute menace chimique

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Le secrétaire général du ministère de la Défense nationale, le général-major, Ghriss Abdelhamid

Le secrétaire général du ministère de la Défense nationale, le général-major, Ghriss Abdelhamid, a mis l’accent, dimanche à Alger, sur «l’attachement» de l’Algérie pour le développement de ses capacités en matière de protection et d’assistance
face à toute sorte de menace chimique, indique un communiqué du ministère de la Défense nationale (MDN).

Dans une allocution prononcée lors d’un séminaire régional intitulé : «Échantillonnage et l’analyse dans un environnement hautement contaminé», organisé en partenariat avec l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC), le général-major Ghriss Abdelhamid a souligné «l’attachement de l’Algérie pour le développement de ses capacités techniques et opérationnelles dans le domaine de la protection et l’assistance afin de faire face à toute sorte de menace et de risque, notamment avec le contexte sécuritaire que connait notre région actuellement». Le secrétaire général du MDN a mis l’accent, par la même occasion, sur «le développement que connaît la coopération entre l’Algérie et l’OIAC à travers cette importante manifestation». «Dans le cadre de la coopération technique et en partenariat avec l’OIAC, le ministère de la Défense nationale organise, du 6 au 9 octobre 2019 au Cercle national de l’Armée à Béni Messous et l’Institut national de criminalistique et de criminologie de la Gendarmerie nationale, un séminaire régional intitulé: «Echantillonnage et l’analyse dans un environnement hautement contaminé», précise le communiqué. Les travaux de ce séminaire de quatre jours «ont été inaugurés, au nom du général de corps d’Armée, vice-ministre de la Défense nationale, chef d’état-major de l’Armée nationale populaire (ANP), par le général-major, Ghriss Abdelhamid, secrétaire général du ministère de la Défense nationale, en présence des officiers généraux de l’ANP».

Le séminaire a pour objectif «le développement des capacités d’assistance et de protection contre les agents chimiques de guerre et le savoir-faire de spécialistes des EtatsParties en leur qualité de premiers intervenants et responsables des opérations d’échantillonnage et d’analyse dans un environnement hautement contaminé, en cas d’attaque ou d’incident chimique, conformément à l’article 10 de la Convention sur l’interdiction des armes chimiques», précise le même source. Les travaux «s’articuleront autour de quatre modules à savoir : l’échantillonnage, les moyens de protection individuelle, la décontamination et l’analyse ainsi que l’intervention médicale et se dérouleront sous forme d’ateliers et d’exercices pratiques animés par des experts nationaux et étrangers de l’OIAC au profit des représentants des Pays membre de l’OIAC de la Zone Afrique», note le communiqué. L’Algérie veut faire de l’INCC un laboratoire africain d’analyse des échantillons Une proposition visant à faire de l’Institut national de criminalistique et de criminologie de la Gendarmerie nationale un laboratoire africain d’analyse des échantillons, a indiqué, dimanche à Alger, le directeur des affaires politiques internationales au ministère des Affaires étrangères, Mourad Abadji. Dans une déclaration, en marge du séminaire régional organisé par le ministère de la Défense nationale sur «l’échantillonnage et l’analyse dans un environnement hautement contaminé», le responsable a précisé que compte tenu de l’expérience et de l’expertise acquises par l’Institut national de criminalistique et de criminologie, il sera, à cette occasion, proposé d’en faire un Laboratoire «à dimension africaine pour l’analyse des échantillons en partenariat avec le secrétariat technique de l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC)».

L’Algérie possède d’énormes potentialités qui lui permettent d’abriter un centre régional à travers lequel elle pourra prêter toute l’assistance aux pays africains, a estimé Abadji, soulignant que l’Institut national de criminalistique et de criminologie figurait parmi les meilleurs centres au monde. Concernant ce séminaire de deux jours, le responsable a estimé que son organisation en Algérie témoignait d’une reconnaissance internationale de la place qu’elle occupe et de son rôle dans le cadre de l’Organisation, d’autant qu’il intervient dans une conjoncture mondiale et politique très complexe marquée par la montée des groupes terroristes dans le monde», a-t-il dit. Le séminaire sera l’occasion de prendre connaissance des pratiques les plus récentes en matière d’échantillonnage et d’analyses dans un environnement contaminé à l’échelle mondiale, permettant ainsi de développer les capacités et l’expertise des spécialistes africains dans ce domaine, a-t-il ajouté.