Crise malienne : L’Algérie et le Mali s’engagent à « accélérer » la mise en oeuvre de l’Accord  d’Alger

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L’Algérie et le Mali se sont engagées à  « accélérer » la mise en oeuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation  au Mali issu du processus d’Alger, a indiqué samedi le ministre malien des  Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Tiébili Dramé, en  visite à Alger.

À l’issue d’un entretien avec son  homologue algérien, Sabri Boukadoum, M. Dramé a salué les efforts de  l’Algérie « pour restaurer la paix et la stabilité au Mali », affirmant que  « l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali issu du processus  d’Alger, signé il y a plus de 4 ans, n’a pas encore produit tous ses  effets ».  « Il y a eu du retard et nous voulons ensemble rattraper le temps perdu.  Nous avons, donc, réitéré notre engagement commun à ne rien ménager pour  que cet accord soit mis en oeuvre avec le soutien des pays voisins et de la  communauté internationale », a-t-il relevé, affirmant que sa visite à Alger  visait à « relancer et accélérer le processus de paix et de stabilisation du  Mali ».   Le chef de la diplomatie malienne a rappelé, dans ce sens, que « l’Accord  d’Alger est un instrument capital, qui énonce le respect par tous de  l’intégrité territoriale du Mali, de son unité nationale et de sa  souveraineté sur l’ensemble de son territoire ».  « Sur le plan militaire, nous avançons beaucoup », s’est-il félicité,  rappelant que « l’Accord d’Alger a, dans ce sens, préconisé, et c’est déjà  une réalité, des forces armées nationales reconstituées dont les premières  unités sont sorties début septembre dernier et vont être déployées  incessamment par l’Etat-major malien ».  Il a expliqué que « les anciens membres des forces armées, au nombre de  660, sont revenus au sein des forces », appelant à « accélérer la cadence  pour que ces forces apportent toute leur contribution à la sécurisation du  territoire malien ».  « Nous allons vers un dialogue national inter-malien et nous voulons  renforcer les bases du consensus inter-malien avec tous nos frères de  toutes les régions du Mali », a-t-il ajouté.

« L’Accord de paix au Mali signé à Alger est le « cadre idoine » du  règlement de la crise dans ce pays » affirme Boukadoum

 Le ministre des Affaires étrangères, Sabri  Boukadoum a affirmé, que l’accord de paix et de  réconciliation au Mali issu du processus d’Alger, est « le cadre idoine »  pour le règlement de la crise dans le nord du Mali.  Dans une déclaration à la presse à l’issue de ses entretiens avec le  ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale de la  République du Mali, Tiébilé Dramé, M. Boukadoum a indiqué que la rencontre  avait permis de « passer en revue les développements de la situation au Mali, et d’examiner les voies et moyens à même de consolider les acquis de  la mise en oeuvre de l’accord de paix et de réconciliation découlant du  processus d’Alger ». Affirmant que « cet accord constitue le cadre idoine pour résoudre la crise  dans le Nord du mali dans le cadre d’une approche inclusive qui allie la  concrétisation de la paix et de la stabilité et la relance du développement  dans le pays », M. Boukadoum a souligné l’importance du rôle que joue  l’Algérie, en vue d’accompagner l’Etat malien dans la mise en oeuvre des  clauses de cet accord, en collaboration avec les différents acteurs  internationaux dans le cadre d’un mécanisme de suivi ».  Notant, par ailleurs, que la visite du responsable malien en Algérie était  la deuxième du genre après celle qu’il avait effectuée le 16 juillet  dernier, le chef de la diplomatie algérienne a indiqué que lors de la  rencontre « il a été procédé à l’examen des multiples cadres de coopération  entre les deux pays ».  « Nous avons également convenu de la nécessité de travailler ensemble pour  la diversification de la coopération bilatérale et de son élargissement à  divers domaines », a-t-il conclu.

Ali B