Formation professionnelle : 700.000 stagiaires  dont 200 000 nouveaux  inscrits ont rejoint, hier, les centres d’apprentissage

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Quelque 700.000 stagiaires admis à des cycles de formation professionnelle, parmi lesquels figurent 200.000 nouveaux inscrits, ont rejoint, hier  les divers établissements ouverts à leur intention à travers l’ensemble du pays.

Le ministre de la Formation et de l’Enseignement professionnels, Dada Moussa Belkhir a officiellement inauguré cette rentrée à partir de l’Institut national de Blida, spécialisé dans la formation en industrie alimentaire.    Celui-ci a fait savoir que 382.000 nouveaux postes ont été ouverts cette année ajoutant que les offres de formation englobent 23 filières professionnelles. Ces dernières couvrent plus de 68 % des offres globales dans les spécialités prioritaires, à l’exemple des filières de l’industrie, de l’agriculture, de l’agroalimentaire, du bâtiment, des travaux publics, de l’hôtellerie et du tourisme. A Alger le coup d’envoi de la rentrée professionnelle a été donné  par le secrétaire général de la wilaya, en compagnie du SG du ministère de la Formation et de l’Enseignement Professionnels, à l’Institut National Spécialisé « Kerrar Mouloud ». Pas moins de 56.266 stagiaires dont 26.021 nouveaux inscrits sont concernés. Lors d’une allocution, Mohamed Benamar, SG de la wilaya d’Alger a mis l’accent sur  le savoir-faire qui, selon lui «  fait encore défaut dans notre pays ». Il a rappelé ensuite que «  la formation professionnelle est un secteur stratégique pour améliorer les prestations de services dans tous les domaines». Pour le directeur de la formation et de l’enseignement professionnels de la wilaya, Ahmed Zaghnoun, «  l’un des premiers objectifs du secteur reste la satisfaction des besoins en main d’œuvre qualifiée exprimés par le secteur économique » . « L’adaptation permanente des travailleurs à leurs postes de travail à cause de l’évolution de la science et des technologies constitue également une priorité », a-t-il renchéri. Selon le responsable, la nomenclature des branches et spécialités de la formation professionnelle couvre cette année 23 branches professionnelles comptant 495 spécialités. « Depuis 2013, la wilaya d’Alger a mis en place un nouveau dispositif basé sur l’offre et la demande. 74 nouvelles spécialités ont été introduites dans les plans de formation », a-t-il précisé. Sur les 495 spécialités sus citées, 261 sont enseignées à Alger. Pour cette rentrée, le nombre de spécialités choisies par les stagiaires a atteint 321. « Sur les 26.021 nouvelles, 1.877 ont été effectuées en ligne », a précisé Zaghnoun . «  Dans 20 nouvelles spécialités 335 places sont proposées en   formation qualifiante et 230 places offertes en formation diplômante », a-t-il renchéri. « La spécialité télé-conseiller fait parti du nouveau programme d’étude et permettra d’obtenir un BTS. Une convention avec l’opérateur téléphonique Djezzy a été signée pour assurer recrutement en fin du cycle d’étude », a-t-il annoncé. Pour sa part, le SG du ministère de la Formation et de l’Enseignement Professionnels, Mourad Belhaddad, a assuré que l’introduction de nouvelles spécialités dans les instituts de formation professionnelle n’est pas fortuite. « Il y a une demande sur le marché professionnel auquel nous devons répondre. Cela s’est concrétisé grâce à un recensement à l’échelle nationale », a-t-il expliqué. Selon le responsable, la formation actuellement avec les entreprises ne se fait pas seulement théoriquement mais avec les dispositions d’embauche à la fin de la formation, ce qui motive les jeunes.Par ailleurs, le baccalauréat professionnel sera bientôt lancé. Mourad Belhaddad a rappelé, qu’une commission nationale constituée de membres des ministères de la formation et de l’enseignement professionnels, de l’Education nationale, de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique et de la direction de la fonction publique a été installé à cet effet. « Elle   se penche déjà sur le système d’orientation des jeunes qui doit être clair et correspondre aux besoins de l’économie », a-t-il précisé. Selon le SG du ministère, « le baccalauréat lancé juste après la conclusion des travaux.

Houda H