Le ministère de l’Energie compte lancer l’appel d’offres relatif au méga projet solaire photovoltaïque de 4.025 MW dès fin mars dans le cadre de la politique nationale de développement des énergies renouvelables. L’objectif étant d’asseoir une base industrielle dans le domaine du photovoltaïque. Le projet, scindé en trois lots de 1.350 MW chacun, comprend deux parties, énergétique et industrielle, et prévoit la construction de plusieurs centrales dans les hauts plateaux et le sud du pays où le potentiel solaire est important.
Les centrales solaires seront implantées dans plusieurs wilayas comme Bechar, El Oued, Ouargla, Biskra, Djelfa et Msila, a fait savoir M. Arkab, en indiquant que la capacité moyenne par centrale dépassera les 100 MW. Pour la partie industrielle du projet, GEEC prévoit la construction d’une ou plusieurs usines de fabrication d’équipements et composants de centrales photovoltaïques. L’entrée en service de cet ambitieux projet va aider à réduire sensiblement la consommation du gaz, utilisé dans la production d’électricité en Algérie. Les centrales solaires vont fonctionner le jour en alternance avec les centrales à gaz et permettre ainsi une importante économie d’énergie. Pour la partie énergétique, le projet d’appel d’offres, présenté lors d’une table ronde sur les énergies renouvelables en Afrique, prévoit la création de plusieurs sociétés chargées du financement, l’EPC, la mise en service des centrales solaires ainsi que la commercialisation de l’électricité produite. Le capital social de chaque entreprise sera réparti conformément à la réglementation régissant l’investissement étranger qui accorde une prise de
participation de 51% à l’investisseur national et 49% au partenaire étranger. Sonatrach participera au projet énergétique par une prise de participation de 40% dans chaque société de projet, alors que Sonelgaz et les entreprises publiques et privées nationales prendront 11%. Il est précisé également que le taux de participation maximal au capital
de chacune des sociétés de projet est limité à 6% pour les entreprises privées
algériennes. Le groupe Sonatrach gagnerait à participer à ce projet qui lui permettrait
de récupérer des volumes importants de gaz destinés à la production de l’électricité en les réorientant vers l’exportation. Par ailleurs, les besoins d’endettement du projet énergétique doivent être assurés par un financement sans recours, basé sur la seule rentabilité d’un projet, selon les détails du projet d’appel d’offres. Le financement de chaque projet de centrale solaire sera assuré à 30% par les fonds propres des actionnaires et à 70% par emprunt bancaire. La répartition du capital dans les co-entreprises industrielles chargées de la fabrication des équipements destinés aux centrales solaires, se fera également conformément aux règles régissant l’investissement étranger. Le ministère de l’Industrie et des Mines désignera les entreprises nationales publiques et privées devant s’associer avec Sonelgaz et Enie dans ces projets. Le taux de participation des sociétés privées nationales au capital social des usines sera arrêté en coordination avec le ministère de l’Industrie et des Mines. Dans ce sens, le chef de l’Etat avait donné des directives pour la poursuite et la dynamisation de ce programme, rappelant, à cette occasion, que le développement des énergies renouvelables est à même de « prolonger durablement l’indépendance énergétique de notre pays et de générer aussi une dynamique de développement économique dans son sillage ». Sur le même chapitre, le chef de l’Etat avait ordonné la poursuite des efforts de rationalisation de la consommation nationale d’énergie en général, dont le gaz naturel, y compris à travers la consommation de l’électricité. Le programme national de développement des énergies renouvelables prévoit une production d’ici à 2030 de 22.000 MW d’électricité de source renouvelable, notamment solaire et éolienne, destinée au marché intérieur, en plus de 10.000 MW supplémentaires à exporter. Ce qui correspond à 27% de la production globale d’électricité et le double de la capacité actuelle du parc national de production de cette énergie. En conséquence, il en résultera, à l’horizon 2030, un déploiement à plus grande échelle du photovoltaïque et de l’éolien accompagné, à moyen terme, de la production d’énergie à partir du solaire thermique, ainsi que l’intégration de la cogénération, de la biomasse et de la géothermie, selon des projections officielles. Grâce à ce programme, il est prévu de réaliser une économie de prés de 300 milliards de m3 de gaz sur la période allant de 2021 à 2030, qui seront orientés vers l’exportation et rapporteront à l’Etat d’importants revenus supplémentaires. Des investissements de l’ordre de 120 milliards de dollars sont nécessaires pour atteindre cet objectif. En outre, jusqu’à 300.000 postes d’emplois directs et indirects devraient être générés à la faveur de la mise en œuvre de ce programme.
Les centrales solaires seront implantées dans plusieurs wilayas comme Bechar, El Oued, Ouargla, Biskra, Djelfa et Msila, a fait savoir M. Arkab, en indiquant que la capacité moyenne par centrale dépassera les 100 MW. Pour la partie industrielle du projet, GEEC prévoit la construction d’une ou plusieurs usines de fabrication d’équipements et composants de centrales photovoltaïques. L’entrée en service de cet ambitieux projet va aider à réduire sensiblement la consommation du gaz, utilisé dans la production d’électricité en Algérie. Les centrales solaires vont fonctionner le jour en alternance avec les centrales à gaz et permettre ainsi une importante économie d’énergie. Pour la partie énergétique, le projet d’appel d’offres, présenté lors d’une table ronde sur les énergies renouvelables en Afrique, prévoit la création de plusieurs sociétés chargées du financement, l’EPC, la mise en service des centrales solaires ainsi que la commercialisation de l’électricité produite. Le capital social de chaque entreprise sera réparti conformément à la réglementation régissant l’investissement étranger qui accorde une prise de
participation de 51% à l’investisseur national et 49% au partenaire étranger. Sonatrach participera au projet énergétique par une prise de participation de 40% dans chaque société de projet, alors que Sonelgaz et les entreprises publiques et privées nationales prendront 11%. Il est précisé également que le taux de participation maximal au capital
de chacune des sociétés de projet est limité à 6% pour les entreprises privées
algériennes. Le groupe Sonatrach gagnerait à participer à ce projet qui lui permettrait
de récupérer des volumes importants de gaz destinés à la production de l’électricité en les réorientant vers l’exportation. Par ailleurs, les besoins d’endettement du projet énergétique doivent être assurés par un financement sans recours, basé sur la seule rentabilité d’un projet, selon les détails du projet d’appel d’offres. Le financement de chaque projet de centrale solaire sera assuré à 30% par les fonds propres des actionnaires et à 70% par emprunt bancaire. La répartition du capital dans les co-entreprises industrielles chargées de la fabrication des équipements destinés aux centrales solaires, se fera également conformément aux règles régissant l’investissement étranger. Le ministère de l’Industrie et des Mines désignera les entreprises nationales publiques et privées devant s’associer avec Sonelgaz et Enie dans ces projets. Le taux de participation des sociétés privées nationales au capital social des usines sera arrêté en coordination avec le ministère de l’Industrie et des Mines. Dans ce sens, le chef de l’Etat avait donné des directives pour la poursuite et la dynamisation de ce programme, rappelant, à cette occasion, que le développement des énergies renouvelables est à même de « prolonger durablement l’indépendance énergétique de notre pays et de générer aussi une dynamique de développement économique dans son sillage ». Sur le même chapitre, le chef de l’Etat avait ordonné la poursuite des efforts de rationalisation de la consommation nationale d’énergie en général, dont le gaz naturel, y compris à travers la consommation de l’électricité. Le programme national de développement des énergies renouvelables prévoit une production d’ici à 2030 de 22.000 MW d’électricité de source renouvelable, notamment solaire et éolienne, destinée au marché intérieur, en plus de 10.000 MW supplémentaires à exporter. Ce qui correspond à 27% de la production globale d’électricité et le double de la capacité actuelle du parc national de production de cette énergie. En conséquence, il en résultera, à l’horizon 2030, un déploiement à plus grande échelle du photovoltaïque et de l’éolien accompagné, à moyen terme, de la production d’énergie à partir du solaire thermique, ainsi que l’intégration de la cogénération, de la biomasse et de la géothermie, selon des projections officielles. Grâce à ce programme, il est prévu de réaliser une économie de prés de 300 milliards de m3 de gaz sur la période allant de 2021 à 2030, qui seront orientés vers l’exportation et rapporteront à l’Etat d’importants revenus supplémentaires. Des investissements de l’ordre de 120 milliards de dollars sont nécessaires pour atteindre cet objectif. En outre, jusqu’à 300.000 postes d’emplois directs et indirects devraient être générés à la faveur de la mise en œuvre de ce programme.
En 2015, 14 centrales électriques photovoltaïques totalisant une capacité installée de 268 mégawatts (MW) ont été mises en service dans les Hauts Plateaux et le sud du pays, pour un coût global de 70 milliards de DA, alors que chacune de ces centrales a permis de créer au moins 250 emplois. Elles s’ajoutent ainsi à l’unité hybride de Hassi R’mel (150 MW), mise en service en 2011, et à la ferme éolienne d’Adrar (10 MW) ainsi qu’à la centrale solaire expérimentale de Ghardaïa (1,1 MW). Ces deux dernières installations ont été réceptionnées en juillet 2014.