Le football local déjà bien mal en point, n’avait pas besoin de ce nouveau scandale ayant trait au dopage. Moins d’un mois après le cas du Mouloudéen Cherif El Ouezzani, suspendu quatre ans, voilà qu’un nouveau joueur du championnat est contrôlé positif.
Il s’agit du milieu de terrain de l’USMH, Bilel Naïli. La Ligue l’a confirmé sur son site officiel. Le joueur est suspendu « à compter du mercredi 20 février 2019, jusqu’à son audition lors la séance du lundi 25 Février 2019 à 11h00 », précise le communiqué. On sait que chez nous, il n’existe pas de dopage institualisé comme on peut le trouver dans certains pays développés. Il relève plus de la toxicomanie et de l’ignorance de certains joueurs mal pris en charge en l’absence totale de suivi et de prévention au niveau des clubs.Cependant, cette fois le joueur incriminé a jeté un pavé dans la mare en niant carrément les faits. Naïli a déclaré à la presse qu’il n’a subi aucun contrôle anti dopage lors du match contre le RC Relizane. Il affirme que l’échantillon prélevé n’est pas le sien, puisqu’il a quitté le stade juste après la fin de la rencontre. Y a-t-il eu un changement d’identité lors de ce fameux contrôle ? Le joueur en tout cas, est affirmatif promettant de faire d’autres révélations. Pour lui, ces pratiques sont fréquentes dans le milieu footballistique. C’est cela se confirme, ça deviendrait une grave affaire de trafic qui éclabousserait tout le système mis en place dans la lutte contre le dopage. On soupçonnait déjà de nombreux joueurs simulant la blessure pour éviter le contrôle anti dopage. Une rumeur confirmée par le président de la commission anti-dopage de la FAF, Dr Djamel Eddine Damerdji, hier, sur les ondes de la radio nationale. Il a affirmé néanmoins que l’échantillon d’urine prélevé est bien celui de Naïli. Une affaire scabreuse qui vient souiller un peu plus un championnat discrédité et décrié de toutes parts. En tout cas, on n’est pas au bout de nos surprises dans ce dossier qui apparemment n’a pas livré dans ses secrets.
Ali Nezlioui
