Equivalence des diplômes : Installation prochaine d’une commission ad hoc

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L’Algérie et la Belgique font part de leur volonté de trouver une solution pour le problème de l’équivalence des diplômes décrochés par les étudiants algériens dans les universités étrangères.

Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Tahar Hadjar et son homologue de la Fédération Wallonie-Bruxelles (Belgique), Jean-Claude Marcourt ont fait part, vendredi à Bruxelles de leur volonté à trouver une solution pour le problème de l’équivalence des diplômes. Les deux responsables ont évoqué la possibilité d’installer «une commission ad-hoc» qui se penchera sur la question des équivalences des diplômes, mais aussi «d’améliorer la coordination entre les universités algériennes et belges pour mieux se positionner dans la réponse aux appels à projets européens dans le cadre du Programme Erasmus +», relève une source diplomatique.

La question de l’équivalence des diplômes pose en effet, problème aux étudiants algériens. Les conséquences de cette contrainte se présentent comme frein, notamment lorsqu’il s’agit de perspectives d’emplois. Elles peuvent également constituer un obstacle pour les étudiants algériens déterminés à poursuivre leurs cursus universitaire à l’étranger. Des actions ont été entreprises auparavant.

Rappelons en ce sens, que le secteur de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique a procédé, en 2014, à la création d’une direction chargée de l’équivalence des diplômes étrangers avec ceux de l’Algérie. Il s’agit par ailleurs de faire valoir les diplômes étrangers en Algérie. Un autre souci épineux. Pour l’heure, du progrès a été enregistré dans ce cadre. Le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique
a récemment publié sur son site web, une «liste» des universités et des institutions d’enseignement supérieur dont il reconnaît officiellement les diplômes.

La liste comprend des pays comme la Tunisie, Le Maroc, Libye, Egypte et l’Arabie Saoudite. Outre cet aspect, trouver une solution pour la dite question permettra de dynamiser la coopération bilatérale dans le domaine en vue de «reconstruire un partenariat concret et d’encourager les échanges de jeunes et de chercheurs des deux pays».

En effet, le ministre a tenu à rappeler la «tradition de coopération qui existe entre les universités algériennes et belges francophones», et s’est félicité par ailleurs de la «relance de cette coopération à la faveur de l’adoption par la commission mixte Algérie-Fédération Wallonie-Bruxelles», tenue à Alger en juillet dernier, d’une dizaine de projets bénéficiant au ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique.