Inflation: Le taux annuel à 5,9% jusqu’à septembre 2017

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L’évolution des prix à la consommation en rythme annuel a été de 5,9% jusqu’à septembre 2017, confirment des statistiques de l’Office national des statistiques (ONS).

Par catégorie de produits, les prix des biens alimentaires ont affiché une hausse de 2% induite essentiellement par l’augmentation des prix des produits agricoles frais. En effet, Précise l’ONS, les prix des produits agricoles frais ont augmenté de 4%.

Cette évolution des prix a été la conséquence de la hausse notamment des prix des fruits, en augmentation de plus de 35%, des légumes (+11%) dont la pomme de terre (+3,6%). Contrairement à ces hausses il a été constaté une baisse mensuelle des prix notamment de la viande de poulet (-9,6%) et les oeufs (-5,5%).

Concernant les prix des produits alimentaires industriels (agroalimentaires), ils ont connu une relative stagnation. Par ailleurs, les prix des produits manufacturés ont peu augmenté, à savoir de seulement 0,5% et ceux des services de 0,1%.

Par groupe de biens et services, les prix de l’habillement et des chaussures ont augmenté de 1,3% et ceux de la santé hygiène corporelle de 1,4%. Le groupe logements-charges accusé une baisse de 0,3%, tandis que le reste des autres catégories de produits s’est caractérisé soit par des variations modérées soit par des stagnations.

Interrogé la semaine dernière sur les dernières prévisions du FMI concernant la croissance en Algérie, le ministre des Finances, Abderahmane Raouya , avait indiqué que son département tablait sur des taux un peu plus élevés que ceux anticipés par l’institution de Bretton Woods. Toutefois il avait expliqué que les « corrections que le FMI apporte à ses prévisions initiales rejoignent souvent les taux projetés par l’Algérie ».

Alors que la loi de finances 2017 prévoit une inflation de 4%, le FMI table de son côté sur une croissance de 1,5%,  et le ministère des Finances sur un taux plus élevé de 5,5%. La Banque mondiale anticipe quant à elle un taux de 2,2% pour la même année. En effet la Banque mondiale (BM) a indiqué dans son bulletin d’informations économique de la région Mena, publié drnièrement à Washington à la veille de ses assemblées annuelles, que la croissance économique algérienne « est bien partie en 2017 malgré la faiblesse des cours mondiaux du pétrole, tirée principalement par une forte production des hydrocarbures ».

La Banque mondiale a constaté la présence d’une croissance économique « solide enregistrée au début de l’année, tirée essentiellement par la « forte «croissance de la production d’hydrocarbures et des dépenses publiques ».

Selon la BM, la croissance du PIB réel a augmenté de 3,7 %, au premier trimestre, en raison de la hausse de 7,1% de production dans le secteur des hydrocarbures. La croissance dans le secteur hors hydrocarbures a pour sa part accusé une baisse de 1,2%.