Niger: La Cédéao organise une réunion cruciale pour rétablir l’ordre constitutionnel

0
595

Les chefs d’état-major des pays de la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest se sont réunis jeudi 17 et vendredi 18 août au Ghana pour discuter des modalités d’une éventuelle intervention armée au Niger. 

Hier, au moins 17 soldats nigériens ont été tués dans une attaque menée par un groupe djihadiste près de la frontière du Burkina Faso. Alors qu’une attaque de djihadistes présumés a causé la mort d’au moins 17 soldats au Niger, une réunion militaire ouest-africaine cruciale a lieu jeudi 17 août 2023 et vendredi 18 aout 2023, qui doit se pencher sur les modalités d’une possible intervention armée pour rétablir l’ordre constitutionnel dans ce pays après le coup d’État du 26 juillet. Alors qu’une attaque de djihadistes présumés a causé la mort d’au moins 17 soldats au Niger, une réunion militaire ouest-africaine cruciale a lieu jeudi 17 août 2023, qui doit se pencher sur les modalités d’une possible intervention armée pour rétablir l’ordre constitutionnel dans ce pays après le coup d’État du 26 juillet. Si l’option d’une intervention militaire de la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (Cédéao) reste sur la table pour réintégrer dans ses fonctions le président renversé Mohamed Bazoum, la voie du dialogue et de la diplomatie avec le régime militaire au pouvoir à Niamey semble néanmoins privilégiée. Confronté depuis plusieurs années à la violence des groupes djihadistes, le Niger a été de nouveau endeuillé mardi : au moins 17 de ses soldats ont été tués et vingt blessés dans une attaque près de la frontière du Burkina Faso, dans le Sud-Ouest. Dans un communiqué diffusé mardi, la Cédéao évoque «différentes attaques perpétrées par des groupes armés» ayant «provoqué la mort de plusieurs soldats nigériens», sans préciser les dates de celles-ci. L’organisation qui «condamne fermement» ces attaques appelle en outre le régime militaire de Niamey à «rétablir l’ordre constitutionnel au Niger afin de pouvoir concentrer (son) attention sur la sécurité dans le pays» qui s’est «davantage fragilisée depuis la tentative de coup d’État». L’attaque de mardi est la plus meurtrière depuis que les militaires avec à leur tête le général Abdourahamane Tiani ont pris le pouvoir, mettant principalement en avant «la dégradation de la situation sécuritaire» pour expliquer leur action.