Votre façon de marcher pourrait prédire votre risque de mort prématurée

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Des chercheurs britanniques assurent que les personnes qui marchent lentement sont plus susceptibles de mourir d’une crise cardiaque, d’un cancer ou d’autres causes.

La manière dont vous marchez pourrait donner des informations sur votre risque de mourir prématurément. Selon une récente étude menée par des chercheurs britanniques et relayée par The Sun, les personnes étaient plus susceptibles de mourir d’une crise cardiaque, d’un cancer ou d’autres causes dans les dix ans s’ils marchaient à un rythme plus lent. «Nous encourageons les marcheurs à accélérer leur rythme lorsque cela est possible, car cela pourrait simplement améliorer leur espérance de vie. Il existe également de nombreux autres avantages à être physiquement actif, comme le montrent des recherches antérieures. Les médecins devraient également envisager de demander à leurs patients à quelle vitesse ils marchent. Grâce à ces informations, ils pourraient en apprendre beaucoup sur leur risque de décès, ce qui peut guider l’utilisation de stratégies visant à prévenir les décès précoces et les maladies», détaille le Dr Jonathan Goldney, de l’Université de Leicester. Ces conclusions ont été publiées dans la revue Elsevier Progress in Cardiovascular Diseases. Cette étude a été menée grâce aux données de 391 652 Britanniques âgés de 38 à 73 ans. Tous ont été suivis pendant 12 ans et ont communiqué des informations sur leur vitesse de marche. Sur un suivi médian de 12,6 ans, 22 413 décès sont survenus parmi le panel. Au regard des données, les chercheurs ont constaté que les marcheurs rapides étaient significativement moins susceptibles de mourir, quelle qu’en soit la cause. Ils ont également remarqué des améliorations plus importantes concernant les maladies cardiaques. «Pour toutes les causes, chez les deux sexes, le risque de mortalité à 10 ans était plus élevé chez les marcheurs lents, mais variait, selon le sexe, l’âge et la cause du décès. Ce qui entraînait des réductions de risque différentes par rapport aux marcheurs rapides et lents», détaillent les auteurs de l’étude.