L’université d’Aïn Témouchent Ahmed-Bouchaïb a signé, lundi, deux conventions de partenariat avec l’Agence nationale pour la promotion et la rationalisation de l’utilisation de l’énergie (APRUE) et une entreprise économique privée spécialisée dans le domaine des énergies renouvelables, visant à financer et à accompagner les projets de recherche scientifique validés à l’échelle nationale par le ministère de tutelle.
La première convention signée avec l’APRUE concerne la réalisation d’un projet de recherche scientifique visant à produire les briques pour construction basées sur l’exploitation de la vase des barrages à 100%, a indiqué la responsable du projet, le Dr Hafida Maarouf. Cette convention devant accompagner ce projet de recherche, à l’actif de l’université Belhadj-Bouchaïb, s’inscrit dans le cadre de la promotion des matériaux naturels avec une qualité de résistance pour les utiliser dans l’efficacité énergétique dans le secteur de la construction, a expliqué la même interlocutrice, qui occupe le poste de chef de département génie civile au sein de cette université. Pour sa part, le Directeur général de l’APRUE, Merouane Châabane, a fait savoir que cette convention intervient dans le sillage de la stratégie de cette instance, pour accompagner et encourager les projets de recherche scientifique, notamment ceux qui s’intéressent au développement des méthodes d’isolation thermique, sachant que le bâtiment est un des secteurs les plus énergivores en Algérie. La seconde convention entre l’université d’Aïn Témouchent et une entreprise privée «Ortech Power Solution», versée dans les énergies renouvelables, porte sur l’accompagnement de projets de recherche scientifique innovants, avec en prime la création d’un transformateur électrique mobile qui fonctionne à l’énergie solaire, selon le chef du projet, Dr Mohamed Flitti. Ce projet, visant à rationnaliser l’utilisation énergétique, est basé également sur les énergies propres qui contribuent à la protection de l’environnement en prenant en charge les besoins de secteurs productifs par l’utilisation de ce genre de transformateurs électrique mobile dans le domaine de l’irrigation agricole. Il vise aussi à assurer la disponibilité de l’énergie électrique au profit des nomades et des habitants des zones enclavées, a-t-on encore souligné. Le recteur de l’université, le Pr Abdelkader Ziadi, a indiqué que ces deux projets parmi 27 de recherche scientifique validés par le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique au niveau national pour l’année universitaire 2022-2023, sont liés au domaine de la sécurité énergétique. L’université d’Aïn Témouchent adopte une stratégie pour élargir le cercle des conventions avec de nombreux partenaires, dans le but de réactiver son rôle dans l’accompagnement du décollage économique et la contribution au développement durable, a-t-il fait savoir.