Une première en Algérie : Production prochaine du ciment pétrolier

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Le projet remonte à 2015, année durant laquelle le groupe GICA avait signé un protocole d’accord. Cette initiative permettra éventuellement de produire ce ciment en Algérie au lieu d’être totalement importé par le secteur pétrolier.

Pour cette année, le groupe public de ciment (GICA) se lance dans la phase de certification de la production en prévision de sa fabrication régulière au niveau de ses unités. Cette annonce a été faite par le Pdg du groupe, Rabah Guessoum. Ce responsable informe qu’une quantité équivalant les «300 tonnes» avait été produite le mois dernier en guise d’échantillon et transmise à la Sonatrach pour opérer les tests. Les résultats se sont avérés satisfaisants. Le groupe qui prévoit de répondre à la demande nationale qui s’élève à 300 000 tonnes/an. Cette ambition répond parallèlement à celle exprimée par le pays, qu’est d’atteindre une autosuffisance en ciment toutes catégories dès 2017. Un objectif jugé réalisable par le Pdg, qui additionne l’apport des capacités de la production tant du secteur public que du privé. S’agissant de la production du groupe, l’on informe de la même source que les quantités ont augmenté de 4 % atteignant près de «10,2 millions de tonnes (Mt) à fin octobre 2016 contre 9,8 Mt un an plus tôt». Sur l’année 2015, la production du ciment par cette société s’était établie à «12,1 Mt pour une capacité installée de 11,5 Mt». L’année en cours devra se clôturer, selon les estimations de Rabah Guessoum avec une production supérieure à 12,1 Mt, réalisée par les douze cimenteries du groupe. Pour ce qui est attendu de l’année 2017, il table sur une production de «13,2 Mt grâce à l’entrée en production de la deuxième ligne de production de la cimenterie de Aïn El Kebira (Sétif)». Cette dernière a fait l’objet d’extension en vue de tripler ses capacités qui sont actuellement de «1 MT actuellement à 3 MT». A l’horizon 2019, les capacités de production de groupe devraient atteindre les 20 Mt. Le groupe a investi, déclare par la suite le Pdg, «un montant de 88,3 milliards de dinars pour la réalisation des nouvelles lignes de production dans les usines existantes, ainsi que dans leur maintenance et entretien. Cet investissement a pour objectif d’optimiser les capacités des usines. D’ailleurs, la production de ce précieux matériaux, informe le responsable sera accomplie par «une des lignes de la cimenterie de Aïn El Kebira pour en fournir à la Sonatrach». Ce produit sera également proposé aux sociétés pétrolières étrangères activant en Algérie.