Une alimentation saine associée à du sport augmenterait l’espérance de vie: 24 ans chez les hommes, 21 ans pour les femmes

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Le Congrès de la société américaine nutrition se tient en ce moment à Boston. Une étude présentée à cette occasion, confirme l’impact sur la santé de certaines habitudes de vie, notamment à partir de 40 ans. On se doute qu’une bonne hygiène de vie permet de vieillir en bonne santé, mais l’étude présentée lundi 24 juillet, et qui porte sur 700 000 vétérans américains, permet de chiffrer l’impact de certaines bonnes habitudes sur l’espérance de vie.

 Ainsi, à partir de 40 ans, les effets de (bonnes) huit habitudes suivantes semblent être particulièrement bénéfiques. Il est donc recommandé d’être actif physiquement, ne pas avoir de dépendance aux opioïdes, ne pas fumer, gérer son stress, avoir une bonne alimentation, ne pas boire trop d’alcool, dormir suffisamment et des relations sociales positives. Le cumul de ces habitudes peut ainsi vous faire gagner 24 années de vie supplémentaires pour les hommes et 21 ans de vie supplémentaires pour les femmes, par rapport à des personnes qui n’auraient aucune de ces habitudes.

Avant tout, faîtes du sport !

Et s’il ne fallait choisir que trois bonnes habitudes au lieu de huit, c’est l’arrêt du tabac, le fait de ne pas consommer d’opioïdes et le fait d’avoir un minimum d’activité physique qui ont le plus d’impact sur la durée de vie. Ensuite, c’est le fait de bien dormir, de manger équilibré et de ne pas boire trop d’alcool, qui permettent le plus de réduire le risque de décès. Ici, l’étude a mesuré l’impact d’une vie saine à partir de 40 ans, mais les auteurs précisent que ces changements restent évidemment bénéfiques s’ils surviennent plus tard. On a beau savoir que le sport améliore la santé, les scientifiques continuent de découvrir de nouveaux avantages et notamment pour lutter contre le diabète, même s’il existe des prédispositions familiales. En effet, pratiquer 68 minutes d’activité physique modérée ou intense par jour diminue de 74% le risque de développer un diabète de type 2, y compris en cas de terrain génétique favorable. Ça, c’est une autre étude de l’université de Sydney qui l’a récemment démontré. Selon l’OMS, un quart de la population mondiale n’est pas assez active … Cinq millions de décès prématurés pourraient être évités si on bougeait davantage. Et de façon générale, 7000 pas par jour suffisent pour augmenter son espérance de vie.