Transport ferroviaire: Extension des projets à 6.300 Km après deux  décennies  

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 Le ministre des Transports et des Travaux  publics, Abdelghani Zaalane, a affirmé, que les projets relatifs aux  réseaux de transport  ferroviaire en Algérie s’étendaient sur 6.300 Km  linéaires alors qu’ils ne dépassaient pas les 1.800 km il y a deux  décennies. 

le ministre  a fait savoir que « ces projets contribueront au  développement des régions traversées par les lignes ferroviaires et au  désenclavement des citoyens ». Evoquant le projet de ligne ferroviaire des hauts plateaux s’étendant sur  une longueur de 1.160 Km (de Tebessa à l’extrême ouest), le ministre a  précisé que le tronçon reliant Tissemsilt à Tiaret et Tissemsilt à Saida  sur une longueur de 75 Km « sera réceptionné cette année ». Le retard accusé par ce projet « est essentiellement dû à l’obligation de  le mettre à jour conformément aux modèles de structures antisismiques et  aux procédures d’expropriation, outre le départ du partenaire étranger  (espagnole) et la prise en charge du reste des travaux par le partenaire  national ». Le taux d’avancement des travaux au niveau de ce tronçon est de 62%  actuellement, a-t-il dit, ajoutant que le taux pourrait augmenter dans les  prochains mois, de manière à le réceptionner à la fin du premier semestre  de 2020. M. Zaalane a indiqué que cette ligne ferroviaire des hauts plateaux, qui  sera réceptionnée prochainement, permettra la relance du rythme de  croissance et un développement local dynamique après le désenclavement des  citoyens, soulignant que le projet avait couté des montants exorbitants et  que le président de la République Abdelaziz Bouteflika n’avait ménagé aucun  efforts pour sa concrétisation. Concernant la route reliant Blida à Oued Rhiou  et Ami Moussa dans la wilaya de Relizane, le ministre a indiqué que la  région d’El Ouancharis et ses communes constituent les axes d’un important  réseau routier, ajoutant que ladite wilaya a bénéficié, ces dernières  années, d’opérations de maintenance, d’aménagement et de modernisation sur  une distance de 186 km. Les deux communes sont reliées par la route nationale n 90 qui revêt une  grande importance pour le trafic économique de la région, d’autant qu’elle  constitue une bretelle sur l’autoroute est-ouest, a-t-il abondé dans ce  sens. L’autoroute qui connaît un trafic routier dense avec une moyenne de 4000  véhicules/jour est marquée par des virages en hauteur, d’où les opérations  d’aménagement et de maintenance ayant ciblé le tronçon reliant Oued Rhiou à  Sidi Moussa pour enveloppe financière de l’ordre d’un (1) milliard de  dinars. Concernant le tronçon de la nouvelle route reliant Oued Rhiou à Ami Moussa  sur 24Km de longueur au côté ouest, le ministre a indiqué que le secteur a  élaboré l’étude relative à ce projet, depuis plusieurs années, pour un coût  de 3,5 milliards de dinars. Les services techniques du ministère des Ressources en eau n’ont pas  donné leur accord pour la réalisation de cette route conformément à la  trajectoire prédéfinie dans l’étude, car constituant un danger pour le mur  de séparation du barrage de Gargar, et partant menaçant sa stabilité, se  trouvant à 10 m seulement du côté gauche de l’infrastructure. « Le barrage de Gargar garantie l’approvisionnement en eau potable de 13  communes », a poursuivi le ministre, ajoutant que le secteur a procédé à la  modernisation de la route pour réduire les virages et étudier l’éventualité  de son dédoublement. Le secteur adoptera la proposition relative à la réalisation d’une route  reliant les deux régions du côté est qui sera prochainement soumise à  l’examen.