Des premiers éléments montrent que la victime était chez ses parents à Alger avant de recevoir un coup de téléphone et de se diriger vers le lieu où s’est produit le crime, ajoutant que le corps de la victime a été retrouvé à la cité des 122 Logements dans wilaya de Tipasa, précise le communiqué alors que les auteurs présumés ont été arrêtés et que l’affaire est en justice.
Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Tahar Hadjar, a condamné mardi soir le meurtre survenu à Tipasa de Karaoui Sarhane, enseignant à l’université de Khemis Miliana, dans la wilaya d’Aïn Defla, niant tout lien entre cet acte et l’université. «Nous condamnons cet acte ignoble, mais nous affirmons qu’il n’a aucun lien avec l’université dans le sens où il s’est produit à Tipasa alors que l’enseignant exerçait dans l’université de Khemis Miliana», a déclaré le ministre en marge de la présentation du Premier ministre, Abdelmadjid Tebboune, du plan d’action du gouvernement devant l’Assemblée populaire nationale (APN).
Hadjar a relevé que «des premiers éléments montrent que la victime était chez ses parents à Alger avant de recevoir un coup de téléphone et de se diriger vers le lieu où s’est produit le crime», ajoutant que les auteurs présumés ont été arrêtés et que l’affaire est en justice. A propos des actions de contestation que prévoient des enseignants devant les universités, Hadjar a déclaré que «le crime n’a pas été commis par des étudiants et que l’acte n’a aucun lien avec l’université ou avec la pédagogie», s’interrogeant sur le pourquoi de l’indignation des enseignants. Il convient de rappeler que les services de la police de la Sûreté de la wilaya de Tipasa ont arrêté mardi, les deux principaux suspects dans le meurtre d’un enseignant universitaire, selon un communiqué de la DGSN. Le corps de la victime a été retrouvé à la cité des 122- Logements dans la même wilaya, précise le communiqué. Les deux principaux suspects impliqués dans la mort de l’enseignant universitaire ont été arrêtés, précise le communiqué qui ajoute que «la Sûreté nationale, en coordination avec le parquet compétent, poursuit les investigations pour connaître le mobile du crime». Par ailleurs, Hadjar a annoncé l’organisation avant fin 2017 d’une conférence nationale sur les œuvres universitaires avec la participation de tous les acteurs en relation avec l’Office national des œuvres universitaires afin de sortir avec des recommandations à même de permettre d’améliorer les conditions de vie de l’étudiant.