Durant les journées du jeudi 7 et vendredi 8 septembre, s’est tenue, à Paris, une table ronde sur le financement du Programme national de développement (PND) de la République du Tchad pour la période 2017-2021.
La réunion de ces deux jours, qui a eu lieue sous le haut patronage du président tchadien, Idriss Deby Itno, et à laquelle a pris part le président mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz, vise à mobiliser les partenaires du Tchad autour de projets (300 pour les cinq années à venir) visant à amorcer la croissance du pays dans différents secteurs et à faciliter la diversification de l’économie. Pour mener à bien ces chantiers, le Tchad requiert une enveloppe totale d’un montant de 8.5 milliards d’euros.
«L’Algérie est disposée à prendre en charge la réalisation de certaines études de faisabilité de projets retenus dans le Programme national de développement (PND) pour les cinq années à venir», a précisé le ministre des Affaires étrangères, Abdelkader Messahel. Il a indiqué à ce titre que «cette action de solidarité s’ajoutera à l’appui qu’apporte l’Algérie, depuis plus d’une décennie, au Tchad». Car l’Algérie octroie annuellement plus d’une centaine de bourses d’études aux ressortissants tchadiens afin qu’ils puissent poursuivre leurs études dans diverses filières. Le ministre des Affaires étrangères a ajouté que «le développement socioéconomique constitue le socle de la sécurité et de la stabilité. Il représente également le moyen le plus efficient de lutte contre la violence extrémiste et la crise migratoire qui ont pris ces dernières années une dimension singulière». Parmi les projets envisagés, le parachèvement le parachèvement des projets de développement régionaux, dit structurants, à l’instar de la route transsaharienne, du gazoduc Alger-Lagos ou encore de la dorsale transsaharienne à fibre optique.