Système éducatif algérien: Benghebrit présente à Carthage les principales  réformes engagées dès le début des années 2000

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 La ministre de l’Education nationale, Nouria  Benghebrit a présenté, vendredi à Carthage (Tunisie), les différentes  phases qu’a  traversé le système éducatif algérien et les principales  réformes engagées dès le début des années 2000, a indiqué le ministère dans  un communiqué.

Intervenant lors d’une rencontre organisée par la Banque mondiale pour la  région MENA, Mme Nouria Benghebrit a rappelé que « les réformes engagées  dans les années 2000, menées dans un contexte radicalement différent se  sont données pour défis: la qualité des apprentissages et la nécessaire  adaptation aux nouveaux besoins socio économiques exigeant des compétences  de vie à même de permettre aux futurs citoyens la possibilité de s’insérer  dans le monde du travail. Selon la ministre, les grandes actions menées actuellement, actions de la  réforme engagée en 2003, et basées essentiellement sur une connaissance  fine du secteur de l’éducation grâce aux deux conférences nationales de  juillet 2014 et 2015, à l’enquête sur les milliers de copies des examens  officiels menée par des universitaires et des professionnels de  l’éducation, à l’enquête en ligne sur la majorité du personnel enseignant  et sur les résultats du rendement scolaire de l’enquête internationale PISA  à laquelle a participé l’Algérie en 2015 « ont facilité l’émergence d’un  ensemble de problématiques engendrées par la mise en œuvre de la réforme à  partir de 2003 ». Ce diagnostic, a-t-elle poursuivi, « a permis d’élaborer des priorités  définies à travers la refonte pédagogique sur le cycle obligatoire,  l’amélioration de la gouvernance (notamment sur la transparence par le  biais de la numérisation) accompagnée aussi par des actions permanentes de  concertation menées avec les organisations syndicales et parentales ayant  abouti à la  signature de la charte d’éthique du secteur de l’éducation et par la  formation comme outil stratégique de la professionnalisation du corps  pédagogique ».  Mme Benghebrit a précisé, à ce titre, que « tout ce processus d’actions a  été accompagné d’opérations de réécriture des programmes, de confection de  nouveaux manuels et d’amélioration du système d’évaluation par la  production de plans d’apprentissage et du contrôle continu ». Le parachèvement de toutes ces actions a mené à « concevoir un cadrage  méthodologique et conceptuel de la compréhension de l’écrit décliné en un  référentiel général et en référentiels pour chaque discipline  d’enseignement, dénommé MARWA(TT)2 », a-t-elle ajouté. La ministre a mis également l’accent, dans son intervention, sur  l’existence d’alternatives pédagogiques, didactiques allant dans le sens  d’instaurer des apprentissages de qualité.  « Les quatre tensions signalées par la banque mondiale, et identifiées  également par le ministère de l’éducation, lors des différentes  évaluations, connaissent un début de dynamique de résolution à travers la  mise en oeuvre des dispositifs d’amélioration », a souligné le ministère dans  son communiqué.  Les quatre tensions relevées par la banque mondiale dans la région MENA se  définissent par : qualifications et compétences, disciplines et esprit  critique, contrôle et autonomie, et tradition et modernité. Selon la même source, la première partie de la journée organisée par la  banque mondiale pour la région MENA, a été consacrée à la présentation de  deux rapports  par le groupe de la banque mondiale qui a mis en évidence   le développement dans le monde et le nouveau cadre pour l’éducation sur la  région. Au cours de la deuxième partie, deux panels ont été organisés sur la  construction du capital humain. Cette question a vu l’intervention de  plusieurs ministres maghrébins dont ceux de l’éducation.

N.I/Ag