Depuis début janvier 2017, ce sont plus de 153 cas de brucellose qui ont été enregistrés à Souk Ahras, a indiqué, le directeur de la Santé et de la population (DSP), Omar Bentouati. Dans une déclaration en marge d’une rencontre regroupant les médecins des services d’épidémiologie et de prévention dépendant des établissements de santé de proximité, des établissements hospitaliers et le service de prévention de la DSP, le même responsable a affirmé, ce lundi, que «les soins nécessaires ont été dispensés et les cas signalés ont été pris en charge dans les établissements hospitaliers du chef-lieu de wilaya et dans la commune de Sedrata».
La brucellose est une maladie infectieuse due à une bactérie du genre Brucella, commune à certains animaux et à l’homme : on parle d’anthropozoonose. L’homme se contamine au contact des animaux infectés (bovins, caprins, ovins) ou à l’occasion de l’ingestion d’aliments d’origine animale (lait, fromages). Le germe pénètre dans l’organisme par la peau ou par voie digestive. La contagiosité est très importante. Dans plus de 9 cas sur 10, les contaminations restent silencieuses. Le traitement est basé essentiellement sur la prévention, sur la surveillance des troupeaux, et l’abattage des animaux infectés ainsi que par la prise de mesures individuelles d’hygiène, et de pasteurisation du lait. Omar Bentouati a appelé à conjuguer les efforts entre secteurs de la santé, le commerce et les services agricoles pour prévenir cette maladie. Les participants à cetterencontre organisée au complexe mèreenfant devant être inauguré «incessamment» ont évoqué les programmes sanitaires prévus par le gouvernement pour améliorer la santé publique et ont abordé les mesures préventives appliquées en matière d’hygiène du milieu pour lutter contre les maladies transmissibles, notamment. La santé scolaire et l’importance de relancer les caravanes sanitaires dans les régions enclavées de la wilaya de Souk Ahras ont été également évoquées par les participants à cette rencontre, où l’accent sur une meilleure prise en charge de la santé de la femme rurale a été souligné. Le DSP qui a insisté sur l’impératif de respecter les instructions ministérielle, notamment en matière de prévention et de rattraper les insuffisances enregistrées dans le secteur de la santé.