S’il y a bien un pays qui a marqué les travaux du 2e sommet des chefs de police des pays membres de l’Assemblée générale des Nations unies qui s’est déroulée ce week-end à New York , c’est bien l’Algérie.
Le directeur général de la Sûreté nationale (DGSN), le général-major, Abdelghani Hamel, a eu une intense activité lors de ce sommet. L’Algérie, qui a retrouvé son rayonnement diplomatique depuis l’arrivée du président Bouteflika à la magistrature suprême est écoutée et consultée par de très nombreux pays et autres institutions internationales. C’est un secret de polichinelle que d’affirmer que le défi sécuritaire est l’enjeu de ce siècle. En effet dans un nouvel espace mondial interdépendant, les notions de sûreté et les typologies de menaces évoluent très rapidement. Ces mutations font de la sécurité le défi majeur de notre époque, c’est l’essentiel du message du général-major, Abdelghani Hamel, qui a présenté la politique sécuritaire en Algérie, un pays qui a réussi à relever le défi sécuritaire, et qui a retrouvé la paix et la stabilité grâce à la politique de réconciliation nationale du président Bouteflika. «Riche de son expérience en matière de lutte contre le terrorisme et la criminalité organisée transfrontalière, la police algérienne demeure disposée à partager son expertise et à apporter son soutien à l’action policière internationale en la matière», a déclaré Abdelghani Hamel lors de ce sommet onusien des chefs de police. Le DGSN qui a exposé l’expérience algérienne en la matière lors de cette réunion, a expliqué que l’Algérie continuait dans le sillage des réformes entreprises par le Président de la République. Le général-major, Abdelghani Hamel, qui a rendu un hommage appuyé au président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a relevé, en présentant l’expérience de la police algérienne, que la stratégie adoptée par la direction générale de la Sûreté nationale ayant permis de réaliser des avancées remarquables dans le domaine de la lutte est fondée, entre autres, sur la professionnalisation des services de police, la consolidation de la relation de confiance avec le citoyen et l’affermissement des principes de l’Etat de droit. Aussi, le développement des capacités de la ressource humaine a été au cœur de cette approche. S’y ajoute le plan de modernisation qui a marqué également le fonctionnement des services de police, a-t-il noté. Le patron de l’institution policière algérienne a mis en exergue la citoyenneté de la police, une police qui s’interdit toutes les situations conflictuelles, mais qui donne la part belle aux vertus du dialogue à travers le concept novateur de gestion démocratique des foules, en matière de maintien et de rétablissement de l’ordre public. Lors de ce sommet le général-major a eu des rencontres de très haut niveau avec ses pairs de tous les continents. Abdelghani Hamel, qui est aussi président d’Afripol a réitéré l’engagement d’Afripol à poursuivre la coopération avec l’ensemble des polices africaines et internationales en vue de prévenir les conflits et d’œuvrer à la consolidation de la paix, dans un continent émergent qui doit relever le défi sécuritaire. Dans une époque en perpétuelle évolution depuis la fin de la guerre froide, marquée par la diversification de la criminalité, l’extension du terrorisme, l’émergence des bouleversements climatiques. La communauté policière internationale réunie à New York et les Etats ont fait de la protection des personnes et des biens, ainsi que du rétablissement et de la sauvegarde de la paix leur priorité, c’est dans cet esprit, que l’expertise algérienne en la matière a été le parfait exemple à suivre pour toutes ces polices du monde. A New York, l’Algérie et le général-major Abdelghani Hamel ont eu droit à tous les honneurs.
Aimen .M