Le ministre de l’Energie, Mustapha Guitouni, et le secrétaire général de l’Opep, Mohammad Sanusi Barkindo, ont exprimé à Alger leur satisfaction quant aux efforts menés conjointement entre les pays Opep et non Opep, a indiqué le ministère de l’Energie.
Cette rencontre entre M. Guitouni et le SG de l’Opep s’est tenue en marge des travaux du Sommet « Algeria Future Energy ». Les efforts engagés communément par les pays Opep et des pays producteurs de pétrole non membres de l’Opep ont « fortement contribué à la stabilisation et à l’équilibre des marchés pétroliers à moyen et long termes ». Dans cet esprit, le ministre de l’Energie et M. Sanusi Barkindo ont soutenu la poursuite du dialogue entre les pays Opep et non Opep en faveur d’une stabilité durable du marché pétrolier servant les intérêts des consommateurs, des producteurs et de l’économie mondiale en général. Ils ont également convenu de poursuivre le dialogue qui avait déjà mené au succès de la réunion d’Alger en septembre 2016 sous l’impulsion du Président de la République, Abdelaziz Bouteflika, ajoute le ministère. Pour rappel, la 10ème réunion du Comité ministériel conjoint de suivi de l’Accord de réduction de la production pétrolière des pays Opep et non-Opep (JMMC), tenue en septembre dernier à Alger, avait réitéré la volonté de ces deux parties à stabiliser le marché du brut dans l’intérêt de l’économie mondiale. Malgré les incertitudes croissantes concernant les fondamentaux du marché pétrolier, les 25 pays producteurs continuent de chercher un marché pétrolier mondial équilibré et durablement stable. Ainsi, les ministres des pays Opep et non Opep ont été unanimes quant à la nécessité de maintenir le dialogue entre eux et avec les pays consommateurs afin de parvenir à des prix du brut favorables à la fois aux économies des pays producteurs et consommateurs.
Il évoque avec le SG du Forum des pays exportateurs de gaz les perspectives du marché gazier
D’autres parts, le ministre de l’Energie, Mustapha Guitouni, et le secrétaire général du Forum des Pays Exportateurs de Gaz (GECF), Yuri Sentyrin, ont évoqué à Alger les perspectives du marché gazier ainsi que le projet de l’Institut de recherche du gaz du GECF qui sera installé en Algérie. Cette rencontre s’est tenue en marge des travaux du Sommet Algeria Future Energy, d’Alger. Durant cette entrevue, les deux parties ont abordé les perspectives des marchés et des industries du gaz dans le monde, ainsi que la tenue de la 20ème réunion ministérielle du GECF prévue le 14 novembre 2018 à Trinité-et-Tobago. Par ailleurs, les parties ont notamment discuté de la concrétisation de la feuille de route pour implémenter l’institut de recherche du GECF en Algérie et dont la première réunion du comité scientifique aura lieu en février 2019 à Alger. C’est lors de la 19ème réunion du GECF, tenue en octobre 2017 à Moscou, et sur proposition de l’Algérie que les membres du Forum avaient décidé de créer cet institut en Algérie et dont la décision avait été entérinée lors du sommet des chefs d’état du GECF tenu en novembre 2017 en Bolivie Par ailleurs, M. Guitouni et M. Sentyrin ont discuté des objectifs stratégiques du GECF et des mécanismes à mettre en place en vue d’assurer aux pays membres la possibilité de planifier et de gérer, de façon autonome, le développement, l’utilisation et la conservation des ressources en gaz. A ce propos, le ministre a appelé à favoriser le dialogue entre les producteurs de gaz et les pays consommateurs afin d’assurer la stabilité et la transparence du marché gazier. Pour rappel, le GECF est une organisation intergouvernementale créée lors de la 8ème session du Forum informel des pays membre tenue à Moscou en 2008. Il est actuellement composé de 12 pays membres qui sont, en l’occurrence, l’Algérie, la Bolivie, la Guinée équatoriale, l’Egypte, l’Iran, la Libye, le Nigéria, le Qatar, la Russie, Trinidad et Tobago, les Emirats Arabes Unis et le Venezuela, ainsi que de 7 pays observateurs, à savoir l’Irak, le Kazakhstan, la Norvège, Oman, les Pays-Bas, le Pérou et Azerbaïdjan. Le GECF regroupe ainsi des pays qui, ensemble, détiennent plus des deux-tiers des réserves gazières de la planète.
« L’Algérie est un « partenaire stratégique » en matière de sécurité énergétique » affirme Lord Risby:
De son coté, le représentant de la Première ministre britannique pour le partenariat économique avec l’Algérie, Lord Richard Risby, a affirmé que l’Algérie représentait pour le Royaume-Uni un « partenaire stratégique » en matière de sécurité énergétique. Lord Risby a relevé que « l’Algérie, avec tous ses changements et ses efforts, est un partenaire stratégique en matière de sécurité énergétique et joue un rôle vital dans la stabilité de sa région ». Il a également souligné que « l’Algérie s’est engagée dans le développement des énergies renouvelables, de la biomasse, de l’énergie solaire, de l’énergie thermique et de la cogénération tout en demandant à ses partenaires d’y investir ». Au vu de l’évolution de la politique énergétique et économique, a-t-il poursuivi, « je voudrais saluer les grands changements énergétiques globaux engagés par l’Algérie ». Dans ce sillage, il a souhaité un approfondissement des relations de partenariat entre l’Algérie et le Royaume-Uni.
Ali B