S’inscrivant dans une démarche inclusive et participative: Le président de la République poursuit ses consultations avec la société civile

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Poursuivant ses consultations avec la société civile, le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, vient de recevoir, au siège de la Présidence, le président de l’Observatoire national de la société civile (ONSC), Noureddine Benbraham. Cela traduit la volonté du chef de l’Etat à poursuivre une démarche inclusive qu’il avait déjà entamée avec des partis politiques et des personnalités nationales en vue de d’écouter l’ensemble de la composante de la scène nationale pour essayer de trouver les meilleurs moyens à même de résoudre les problèmes posés.

A l’issue de cette audience, Benbraham a affirmé «le soutien direct» du président de la République, à l’Observatoire de la société civile, un soutien appelé à se renforcer à l’avenir, à travers des décisions à même d’impulser le rôle et la disponibilité de l’ONSC. L’accent a été mis également sur la nécessité de permettre à la société civile de jouer son rôle, en tant que force de citoyenneté et partenaire fondamental dans la bonne gouvernance. La rencontre a porté aussi sur les mécanismes d’autonomisation juridique et le soutien au rôle de la société civile en tant que partenaire dans la gouvernance locale. Qualifiant l’orientation du président de la République à l’égard de la société civile de feuille de route renforçant son rôle, que ce soit sur le plan juridique ou dans le traitement quotidien avec les administrations locales et centrales, Benbraham a indiqué, en outre, que la rencontre a été axée sur le contexte régional et international et ses répercussions sur l’Algérie et la région tout entière, en mettant l’accent, en premier lieu, sur les préoccupations les plus importantes des citoyens et de la société civile. Il faut admettre à ce propos que le Président Tebboune qui a toujours privilégié la voie de la concertation et du dialogue pour la résolution de tous les problèmes, semble bel et bien déterminé à aller jusqu’au bout de sa logique dans l’objectif de renforcer la cohésion nationale et consolider le front interne. C’est dans cette optique qu’il avait reçu il y a quelques mois le président du Mouvement de la société pour la paix (MSP), Abdelali Hassani Cherif. Ce dernier avait plaidé pour le renforcement de la cohésion nationale et la consolidation du front interne afin de faire face aux mutations en cours. Il avait précisé que sa rencontre avec le chef de l’Etat s’inscrit dans le cadre de la démarche axée sur la concertation et le dialogue avec les partis politiques et les personnalités nationales, ajoutant que ses entretiens avec le président de la République ont été marqués par la franchise et ont permis d’aborder les questions nationales, régionales et internationales en rapport avec la sécurité et la stabilité du pays. La rencontre avait également permis d’évoquer les volets ayant trait au service du citoyen et à la préservation du pays de tous les défis, internes ou externes, liés à la situation régionale et internationale ayant un impact sur l’Algérie qui aspire à être une force axiale sur la scène internationale. A cet égard, le rassemblement lancé dernièrement par plusieurs partis représentés au sein du Parlement, s’est fixé comme priorité la mise en place de structures et d’instances au niveau national pour convaincre les citoyens du bien-fondé des principes qu’il doit défendre. Ceci, au moment où de nombreux acteurs de la scène politique nationale ont mis en garde contre une nouvelle arme employée contre l’Algérie, en l’occurrence des cyberattaques pilotées par des parties connues et d’autres occultes pour déstabiliser l’Algérie et son institution militaire en semant les graines de la méfiance au sein de la société et en entamant la confiance entre le peuple et l’armée. L’objectif est d’affaiblir l’Etat, en ce sens que l’Armée est l’élément de force de tout Etat. Pour ces mêmes acteurs, le ciblage de l’Algérie, au regard de tous ses éléments de force, est à inscrire dans le modus operandi de groupes tendancieux, internes et externes, pour la fragiliser à travers ses frontières, protégées par l’ANP, d’autant qu’elles sont devenues des foyers de tension, en particulier à l’Ouest avec la présence de l’entité sioniste, ajoutant que cette présence constitue le plus grand danger au vu des positions de l’Algérie. Le contexte actuel est très compliqué suite aux conditions difficiles que traverse la région. Cela impose une vigilance permanente et un déploiement rigoureux et exige des éléments de l’ANP d’être omniprésents et sur tous les fronts à l’intérieur du pays pour faire face aux groupuscules terroristes résiduels ainsi que sur la bande frontalière.

Le président de la République, faut-il le rappeler, avait affirmé à maintes reprises, qu’avec l’appui de notre Armée nationale populaire et avec une volonté inébranlable, l’Algérie occupe la place qui lui sied, sur les plans régional et international. Il avait affirmé récemment que sa plus grande préoccupation actuellement était de parachever la concrétisation des 54 engagements pris devant le peuple algérien.

Le chef de l’Etat avait rappelé son souci d’opérer les réformes promises au peuple algérien à la vitesse qu’il juge nécessaire pour changer la situation, reconnaissant que le rythme avec lequel il avance peut parfois dépasser certains départements ministériels qui prennent du temps pour s’adapter. Passant en revue les réalisations de ces trois dernières années, le chef de l’Etat a cité la Constitution qui a «changé beaucoup de choses», à l’instar de la moralisation de la vie publique et la valorisation du rôle du mouvement associatif et de la jeunesse, soutenant que cette démarche avait permis au «train qui pendant 30 ans était à la dérive de revenir sur la bonne voie». Le Président Tebboune a réaffirmé, à cet égard, la détermination de l’Etat à poursuivre la lutte contre la corruption, notamment en ce qui à trait au recouvrement des fonds pillés et détournés, annonçant que 20 milliards de dollars avaient déjà été recouvrés à l’intérieur du pays. Concernant certaines propositions relatives à des mesures de grâce au profit des auteurs de dilapidation et de détournement des deniers publics, M. Tebboune a dit rejeter cette idée qui s’oppose aux principes «de la morale et de la loi». Il a également affirmé rejeter toutes les disparités entre les composantes du peuple, estimant que l’Algérie était au bord du gouffre et qu’il fallait régler la situation, raison pour laquelle il a décidé de commencer avec l’amélioration du pouvoir d’achat des citoyens. Dans ce contexte, il a réaffirmé son engagement à poursuivre l’augmentation des salaires des travailleurs et à prendre les mesures nécessaires, pour assurer une vie décente aux citoyens, tout en veillant à la régulation des prix, du taux d’inflation, et au renforcement de la production nationale. D’autre part, le président de la République n’a eu de cesse d’insister auprès du gouvernement sur la nécessité d’accorder un intérêt accru à la situation sociale du citoyen et veiller à l’amélioration de son pouvoir d’achat, tout en insistant sur le rôle du gouvernement dans la garantie de la disponibilité et de la stabilité des prix des produits alimentaires. En préconisant une vision réaliste et rationnelle qui préserve l’équilibre macro-financier de l’Etat, le président de la République aura prouvé, une fois de plus, tout l’intérêt qu’il accorde à la préservation du pouvoir d’achat des citoyens, notamment les couches sociales les plus défavorisées. Il s’agit d’une vision prévoyant un allègement des charges inhérentes aux mesures prises par le gouvernement avec pour objectif de préserver le pouvoir d’achat et les acquis sociaux décidés par l’Etat en faveur des citoyens. Il s’agit d’une nouvelle orientation consistant à être constamment à l’écoute des citoyens et à se pencher, de manière sérieuse et effective, sur leurs doléances, un volet auquel le Président Tebboune a toujours accordé un intérêt particulier et en a fait une priorité absolue depuis son investiture à la tête de l’Etat. Ces engagements, qui sont prévus dans le programme du président de la République, constituent la pierre angulaire de l’action du gouvernement qui sera appelé à procéder au renforcement de la bonne gouvernance.

T. Benslimane