SILA 2024:  L’ANEP présente avec 800 titres et deux nouveautés

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L’Entreprise nationale de communication, d’édition et de publicité (ANEP) marque sa présence au 27e Salon international du livre d’Alger (SILA), avec 800 titres de toutes les bonnes lectures sur les étalages de son stand qui ne désemplit pas, au regard des centaines de visiteurs qui s’y rendent avec le pas bien décidé, à tous les moments de la journée, en quête de culture, de savoir et de production intellectuelle de qualité.

Entreprise citoyenne à l’écoute et au service de la société algérienne, l’ANEP occupe un stand qui s’étend sur une superficie de 108 m2, sis en plein milieu du Pavillon central du Palais des expositions aux Pins maritimes (SAFEX) à Alger, un endroit à la mesure de cet organisme étatique qui ne jure que par « la qualité des contenus des ouvrages qu’il met à la disposition du large public », a expliqué le conseiller à la direction de l’ANEP, exceptionnellement chargé des relations avec la presse durant le 27e SILA, Hassan Gherab.

Ayant décidé d’une réduction à la vente de 30% sur chacun des titres mis à la disposition des visiteurs dans divers domaines de la connaissance scientifique et littéraire et qui s’adressent aux lecteurs arabophones, amazighophones et francophones, l’ANEP entend contribuer à la « socialisation du livre et à la constitution d’un véritable lectorat », poursuit le chargé des relations avec la presse.

Nouvelle production sur l’éventaire central de l’ANEP, « Les crimes de guerre de la France en Algérie (1830-1847) » de Karima Ait Dahmane, un ouvrage qui établi et met à nu les abjections et la barbarie du colonialisme français durant 17 ans, après son acte de violation des territoires algériens.

Autre nouveauté mise en avant par cette grande maison d’édition, « Le couscous, racines et couleurs d’Algérie », un beau livre de Yasmina Sellam qui répond aux questionnements en lien avec l' »histoire » de ce mets porteur de l’identité algérienne, son « évolution à travers le temps, ses interactions et ses emprunts », peut-on lire sur le document de présentation de l’ouvrage.

Conçu et réalisé dans un esthétisme moderne et fonctionnel par le groupe « ANEP Communication et Signalétique » (ACS), une des filiales de l’entreprise, le stand de l’ANEP-Edition, accueille ses visiteurs avec un grand intitulé dédié à la célébration du 70e anniversaire du déclenchement de la glorieuse révolution de Novembre 1954.

Dégageant des espaces dédiés aux rayonnages de différents genres scientifiques et littéraires, ce stand met en valeur plusieurs ouvrages entre romans, poésies, nouvelles, livres techniques, beaux livres et littérature pour enfants entre autres, présentés aux visiteurs par les bons soins d’un personnel souriant et accueillant, au fait de sa mission.

Les cloisons du stand et les étagères des livres aux couleurs de l’emblème national, attirent le regard des visiteurs de tous les âges qui passent d’un rayon à l’autre, pour aboutir à l’espace réservé aux ventes dédicaces qui a déjà accueilli, Karima Ait Dahmane et Yasmina Sellam, auteures des deux nouvelles parutions aux éditions ANEP, ainsi que Amar Belkhodja pour son ouvrage d’histoire, « L’Emir Abdelkader, adversaires et admirateurs » et Alima Abdhat pour son dernier recueil de poésie, « Telle une chair tatouée », attendant de recevoir dans les prochains jours Brahim Sadok pour son roman, « Sur le chemin des sables en feu ».

Maison d’édition généraliste, accordant un avantage pour les ouvrages d’histoire, l' »ANEP Edition » essaye de brasser tous les domaines de réflexion et activités éditoriales, avec une disponibilité permanente à la faveur de tous les auteurs talentueux qui viendraient ainsi, intégrer le club des écrivains de cette illustre maison d’édition.

Le 27e SILA, qui célèbre le 70e anniversaire du déclenchement de la Guerre de libération sous le slogan « Lire pour triompher », se poursuit jusqu’au 16 novembre, avec plusieurs conférences dans différentes thématiques et les exposants de 1007 maisons d’édition issues de 40 pays, dont l’Etat du Qatar, présent en invité d’honneur. Le 27e SILA ouvre ses portes au public tous les jours de 10h00 à 19h00 au Palais des expositions (Safex) aux pins maritimes à Alger.

La place de littérature algérienne dans la scène arabe soulignée à Alger

La place de la littérature algérienne dans la scène arabe et son impact dans la promotion de l’image de l’Algérie à travers son histoire et sa culture, riche et diversifiée, ont été abordés jeudi à Alger par des écrivains et critiques arabes. S’exprimant lors d’une rencontre intitulée « La littérature algérienne dans le regard des autres », en marge du 27e Salon international du livre d’Alger (SILA), des écrivains, universitaires et critiques littéraires d’Egypte, d’Irak et de Syrie, ont souligné l’intérêt que suscite la littérature auprès des cercles intellectuels et critiques arabes et étrangers. L’écrivain algérien Mohamed Dahou considère que les prix littéraires, comme Katara et Booker, remportés ces dernières années par de jeunes romanciers, ont contribué à rendre « plus visible » la littérature algérienne, présente sur la scène littéraire arabe à travers des noms consacrés. Appelant à œuvrer pour asseoir une diplomatie culturelle « efficace » dans le but de promouvoir l’identité, les valeurs et l’image de l’Algérie, Mohamed Dahou a rappelé que des écrivains algériens avaient porté la voix de l’Algérie durant la Guerre de libération, à travers des textes littéraires qui ont raisonné à travers le monde. Prenant la parole aux débats ouverts au public, l’académicien et critique Abdelkader Fidouh, a, cependant, expliqué la « présence faible » de la littérature algérienne dans les années 80 et 90 par l’absence d’une « stratégie de marketing efficace » pour diffuser et faire connaitre les écrivains et leurs œuvres à l’étranger. Pour sa part, l’écrivain syrien Mourchid Ahmed, estime que la littérature algérienne se distingue par ses « personnages héroïques fascinants », inspirés de l’histoire millénaire et profonde de l’Algérie et de sa culture riche et variée. Pour cet écrivain, qui avait enseigné la littérature arabe moderne et la littérature comparée, les critiques littéraires algériens ont contribué activement à faire connaitre des œuvres littéraires de grande valeur à travers des analyses élaborées des formes d’expression dans le roman et la poésie. De son côté, l’écrivaine égyptienne Nancy Ibrahim, a souligné que des romanciers à l’image d’Ahlem Mosteghanemi, Amine Zaoui et Waciny Laredj, comptent parmi les auteurs présents sur la scène littéraire arabe. Le poète et enseignant de critique littéraire à l’université de Baghdad (Irak), Hussein El Qassed a estimé, quant à lui, que la littérature algérienne « regorge de grands noms » à l’image de Rachid Boudjedra et Tahar Ouettar, qui, selon lui, ont pu s’imposer sur la scène littéraire arabe.

Le HCLA présente ses dernières publications

Le président du Haut conseil de la langue arabe (HCLA), Salah Belaid, a présenté, jeudi à Alger, les dernières publications du Conseil destinées essentiellement aux chercheurs et aux étudiants de l’histoire révolutionnaire de l’Algérie.Lors d’une conférence qu’il a animée dans le cadre des activités du 27e Salon international du livre d’Alger (SILA), M. Belaid a présenté les dernières contributions du Conseil en tant qu' »organe placé auprès de la Présidence de la République œuvrant au service de la langue arabe », notamment la revue « 1er novembre 1972-2023 » et l’ouvrage « Proclamation du 1er novembre..Victoire et Révolution ».Le Conseil a réussi à s’imposer à travers sa présence dans les différentes hautes instances concernées par la langue arabe, à l’instar des académies de la langue arabe, outre la concrétisation de projets nationalistes arabes importants.Il a également rappelé la publication de 400 titres, dont des revues, des dictionnaires et des guides, en sus de la réalisation du dictionnaire historique de la langue arabe, en collaboration avec l’Union des académies de langue arabe, précisant qu’il s’agit d’un dictionnaire technique composé de 27 volumes, dont l’élaboration a duré sept ans.De son côté, le chercheur Kebir Benaissa a donné des explications exhaustives sur la revue « 1er novembre (1972-2023), publiée à l’occasion du 70e anniversaire du déclenchement de la glorieuse Révolution du 1er novembre, soulignant qu’elle aidera les chercheurs à consulter le contenu de tous les numéros publiés par cette revue depuis sa création. Benaissa a mis en valeur le contenu de la revue « 1er novembre » éditée par l’Organisation nationale des Moudjahidine (ONM), étant donné qu’elle met en lumière la révolution algérienne et ses impacts sur le plan international, ainsi que son rôle dans le suivi du développement des causes justes dans le monde, à l’instar des causes palestinienne et sahraouie et d’autres dossiers liés au monde arabe.La 27e édition du SILA se poursuit jusqu’au 16 novembre au Palais des expositions des Pins maritimes (SAFEX), avec la participation de 1007 maisons d’édition issus de 40 pays, dont 290 éditeurs algériens, présentant plus de 300.000 titres.

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