Sur Instagram, une diététicienne compare deux assiettes de petit déjeuner égales en nombre de calories… mais à l’apport nutritionnel totalement différent.
Pour veiller à maintenir son poids constant, il peut paraître logique de faire attention au nombre de calories ingérées dans nos assiettes quotidiennes. Mauvaise idée, explique Claire Trommenschlager, diététicienne et auteure du livre Happy Diète, dans une publication Instagram du 8 mars. Pour le prouver, elle compare deux types de petit déjeuner et informe que l’essentiel en nutrition n’est pas la quantité mais bien la qualité.
Deux repas, deux ambiances
Pour le premier petit déjeuner, 5 pancakes, une sauce au cacao maison, des myrtilles et une demie banane, le tout accompagné d’une boisson chaude sans sucre. Pour le second, 3 biscuits et un verre de jus d’orange de 25 centilitres. Voilà les deux assiettes comparées par la diététicienne. Si la portion de gauche est plus conséquente que celle de droite, ces petits déjeuners comptent pourtant tous deux l’équivalent de 380 kilocalories. L’assiette remplie de pancakes est toutefois bien plus saine, sa «densité nutritionnelle (quantité de vitamines et minéraux par calorie)» étant plus élevée. Et pour cause, «pour le même nombre de calories, le petit déjeuner de gauche vous apporte des glucides riches en fibres, des protéines, des vitamines et minéraux, ainsi que la satiété et de l’énergie», détaille-t-elle. A contrario, un jus de fruits et des biscuits ultra-transformés sont des sucres rapides, qui vont provoquer un pic, puis une chute de glycémie. Au cours de la matinée, on risque alors de ressentir des «fringales» et un «coup de barre», qui nous pousseront vers des pulsions sucrées. Le corps n’est pas fait pour consommer du sucre en absorption rapide au petit déjeuner, apprenait-on. Le matin, «notre corps a idéalement besoin de protéines (œufs, fromage, beurre…) car il a besoin de dopamine, le neurotransmetteur qui “lance” la journée, permet la concentration, l’énergie, informait la diététicienne nutritionniste. Si l’on consomme du sucre, ce dernier va se placer sur les récepteurs à dopamine et empêcher la molécule de faire son travail.» Inutile cependant de bannir complètement les jus de fruits et biscuits de notre régime alimentaire. Mais ces aliments plaisir doivent faire partie d’une alimentation équilibrée, conclut la diététicienne.