Secteur de la santé: Le ministre appelle à la poursuite des programmes

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Outre l’organisation du marché national du médicament, le secteur de la Santé se doit de gérer les nombreux établissements de santé fraîchement réalisés et réhabiliter ceux qui le nécessitent.

Le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Mokhtar Hasbellaoui, Hasbellaoui a mis en avant l’impératif de « poursuivre la  réhabilitation des établissements hospitaliers » ainsi que l’amélioration « des prestations médicales ». Une action qui remonte à 2015. C’est durant cette année que le secteur avait connu le lancement de plusieurs projets en attendant la promulgation de la nouvelle loi sanitaire. Cette même loi, modifiant celle de 1985, a été élaborée dans le cadre du  renforcement du système de santé pour une meilleure qualité de traitement des malades.  Pour le ministre qui s’exprimait dimanche devant la commission des affaires financières et du budget de  l’Assemblée populaire nationale (APN), le secteur hospitalier tient un rôle important dans le développement de la santé à travers  les « programmes de prévention et l’organisation des soins » Ces programmes ont d’ailleurs bénéficié d’une bonne enveloppe financière permettant leur réalisation, même si, selon les dires du ministre, le taux de réalisation a été jugé très faible. Le taux de consommation des autorisations des programmes n’ayant pas dépassé les « 30,11% » selon le ministre. S’exprimant au sujet du budget global alloué au secteur durant cette même année 2015, le ministre l’évalue à « 483,8 milliards DA », dont « 452,7 milliards DA représentant le budget de gestion, y compris la contribution de la Caisse de sécurité sociale qui s’élève à 65,2 milliards DA ». S’agissant du budget d’équipement, le ministre a avancé le montant de « 12,9 milliards DA ».  Par ailleurs, le ministre informe que le taux de « 95,28% des dotations budgétaires a été affecté au financement des activités des établissements de santé, dont près 81,63 % au titre de budget des établissements ». Il aoute que « 12,90 % » ont affecté à la Pharmacie centrale des hôpitaux (PCH) pour doter les établissements de santé de « 50% des ressources pharmaceutiques et 0,75 % de l’Institut Pasteur d’Algérie pour approvisionner les établissements de santé en vaccins ».  A ce sujet, le ministre relèvera que cette action avait rencontré des retards qui n’ont pu être franchis pour cause du « système de plafonnement mis en place par les pouvoirs publics qui n’a permis de les débloqué qu’en septembre 2015 ». Par ailleurs, le ministre a rappelé qu’aucune dépense financière n’a été enregistrée concernant le Fonds spécial pour les urgences et les activités de soins médicaux et le Fonds de lutte contre le cancer, indiquant que le solde du premier Fonds est de « 87,910 milliards DA contre 22,490 milliards DA pour le deuxième ».