Santé: S’informer sur les réseaux sociaux augmente les comportements à risque

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Les experts se sont intéressés aux trois comportements de santé à risque que sont le renoncement à un traitement médical, le refus vaccinal hors vaccin Covid-19 et le refus du vaccin Covid-19.

Ceux qui s’informent sur ces sujets directement auprès de leur médecin ou dans les médias généralistes grand public affichent de meilleures connaissances en santé. Une étude de la Fondation Descartes s’est intéressée à l’impact de s’informer sur l’actualité médicale directement via les réseaux sociaux. Pour cela, ils ont « évalué les connaissances objectives des membres du panel dans quatre domaines de santé – nutrition, cancers, vaccination et Covid-19 – au moyen d’un questionnaire spécialement élaboré pour cette étude et revu par des membres de l’Académie nationale de médecine ». Quels résultats ? La Fondation a constaté que « les répondants qui s’informent fréquemment sur l’actualité médicale par le biais des réseaux sociaux, de YouTube et de groupes de messageries instantanées (du type WhatsApp) présentent en moyenne un plus faible niveau de connaissances en santé que les autres. Il en va de même pour ceux qui font davantage confiance à ces canaux d’information ». À l’inverse, ceux qui s’informent sur ces sujets directement auprès de leur médecin ou dans les médias généralistes grand public affichent de meilleures connaissances en santé. D’après cette enquête, « plus les individus sont sensibles aux thérapies alternatives ainsi qu’aux croyances paranormales et New Age, plus leur niveau de connaissances en santé est faible ». En revanche, les participants qui avaient davantage confiance en la science et qui manifestaient une bonne compréhension de la méthode scientifique avaient de meilleures connaissances en santé. Les experts se sont également intéressés aux trois comportements de santéà risque que sont le renoncement à un traitement médical, le refus vaccinal hors vaccin Covid-19 et le refus du vaccin Covid-19.  « On observe que l’adoption de chacun d’eux est associée à de moins bonnes connaissances en santé », rapporte l’étude. Avant de compléter : « Le renoncement à un traitement médical en faveur d’une thérapie alternative et le refus vaccinal sont des comportements plus rarement adoptés par les participants disposant d’un médecin traitant ».