Les malheureux événements qui ont eu lieu à Béjaia devraient donner à réfléchir et surtout ne pas s’empresser à parler de révolution comme le font certains. Au départ, une manifestation «à rideaux baissés» pour dénoncer pacifiquement la hausse des prix et une loi de finances sujette à débat, mais qui a vite été exploitée par on ne sait quelles forces occultes promptes à tous les dérapages. Sinon comment expliquer que des bandes de voyous – il n’y a pas d’autre terme- se soient rués sur des magasins pour en dévaliser les marchandises? Nous sommes là dans la logique absurde et dévastatrice des casseurs et le terme «émeute» sied mal à ces désœuvrés qui ont saisi l’aubaine de la grève. Il s’agit donc de faire montre de grande vigilance et faire barrage à tous les dérapages dans un pays ciblé de toutes parts et qui a réussi jusque-là à déjouer toutes les tentatives de déstabilisation comme l’ont subie des pays de la région aujourd’hui livrés à l’incertitude voire au chaos. Il n’y a qu’à voir ce que le fameux printemps arabe d’abord accueilli avec l’enthousiasme qui sied aux révolutions, a vite viré au cauchemar charriant son lot de morts. Est-ce que cette situation dramatique qu’on veut en Algérie? Il y a manifestement de la manipulation dans l’air et l’Algérien n’aspire qu’à vivre en paix pour la simple raison qu’il «a déjà donné » et bien plus qu’il ne faut si tant est qu’il y ait un quota pour le nombre de victimes. L’heure est donc la plus grande des vigilances pour déjouer tous les plans les plus macabres des officines tapies dans l’ombre et qui attendent le moment et l’occasion propices pour déferler sur l’Algérie. Le pays étant très mal entouré comme le montrent les actions spectaculaires de notre armée qui déjoue quasi quotidiennement des actions de subversion et de tentatives d’introduction des armes par les frontières. Attention aux dérapages!
