Prévue pour le 05 septembre prochain, la rentrée scolaire viendra ajouter un stress supplémentaire aux ménages algériens déjà accablés par les grandes dépenses depuis le début de l’été en cours.
Ces dernières sont nombreuses et donnent du fil à retordre aux citoyens qui doivent se débrouiller comme ils peuvent pour s’en sortir. En effet, le budget des ménages algériens est soumis à rude épreuve, surtout durant cette saison estivale, où tous les éléments pouvant saigner un peu plus le porte-monnaie sont réunis. Ramadhan, fêtes religieuses, vacances, fêtes de mariage, examens de fin d’année…etc. Sont entre autres les innombrables dépenses auxquelles font face les citoyens, durant les étés de ces dernières années. Toutefois, contrairement à l’été dernier, pendant lequel à titre d’exemple, l’Aïd El Adha et la rentrée sociale tomber dans la même semaine. Les occasions se succèdent pour cet été, donnant ainsi, une marge de manœuvre aux ménages. Mais, sans pour autant réduire les dépenses. Ces dernières années, l’été est devenu la période où les dépenses atteignent le summum. A peine le mois sacré achevé, qui a vu les ménages dépenser la majeure partie de leurs économies, notamment, dans la nourriture qui coûte plus chère durant ces occasions. Rien que pour ce mois, les ménages algériens consacrent un budget allant de 50 000 à 100 000 DA. Place à présent aux incontournables cadeaux de félicitations d’usage, consécutives aux mariages, réussites aux examens, tous paliers confondus, et autres. Le budget des ménages est par la suite éreinté par les dépenses du départ en vacances, pour lesquelles, ils devront consacrer au moins 50 000 DA, pour passer en famille un mini séjour d’une semaine, soit en Algérie ou plus généralement, en Tunisie. Après toutes ces dépenses déjà nombreuses, ayant fait fondre comme neige au soleil, les économies de toute une année. La bourse des ménages devra encore être saignée. Entre l’achat du mouton de l’Aid, et les achats des vêtements, des articles et des livres scolaires, l’équation qui s’impose aux salariés se présente avec une seule inconnue; la disponibilité de l’argent. Et ce sans parler de la fameuse facture d’électricité de l’été, réputée pour mettre à genoux le lus solide des budgets, du fait qu’elle comporte une consommation décuplée de l’énergie. Ceci étant la question qui se pose : est comment font les ménages pour assurer toutes ces dépenses ? Quand on sait que, le salaire moyen en Algérie est très faibles, tournant autour des 35 000 DA. Le plus souvent, l’alternative qui s’offre aux ménages, est sans conteste le recours à l’endettement auprès des proches, et les inévitables ardoises de crédits chez les commerçants. Un scenario qui se répète inlassablement, à chaque réception de salaire, ou les ménages s’acquittent de leurs anciennes dettes pour les remplacer par de nouvelles.
A.B