Pétrole: Le Brent frôle les 100 dollars

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Les cours du brut ont remonté, hier, encouragés par les déclarations tenues par l’Arabie saoudite, selon lesquelles il serait «possible» de réduire la production pour rétablir la stabilité sur les marchés de l’énergie.

Le baril de Brent de la mer du Nord, référence du brut en Europe, pour livraison en octobre, montait de 2,75% à 99,13 $, peu après voir frôlé les 100 $. Le baril de West Texas Intermediate (WTI) américain pour livraison le même mois, dont c’est le premier jour d’utilisation comme contrat de référence, prenait quant à lui 3,21%, à 93,26 $. Lundi, le ministre saoudien de l’Energie, Abdelaziz ben Salmane, a affirmé que l’Opep+ (Organisation des pays exportateurs de pétrole et ses alliés) avait les moyens, notamment de «réduire à tout moment sa production» pour faire face aux défis d’un marché pétrolier «tombé dans un cercle vicieux de faible liquidité et de volatilité extrême». «La volatilité et la faible liquidité envoient des signaux erronés aux marchés à un moment où l’on a besoin le plus de clarté», a dit le ministre saoudien qui s’exprimait dans un entretien avec l’agence Bloomberg. S’agissant des prix du gaz naturel, ils évoluaient toujours à des niveaux très hauts, hier, poussés par la perspective d’une interruption momentanée des livraisons de gaz russe via Nord Stream 1, alimentant les inquiétudes quant à l’état de l’économie. Dans l’après-midi, le contrat à terme du TTF néerlandais, référence du marché européen du gaz naturel, s’échangeait à 269,995 € le mégawattheure (MWh), en légère baisse de 2,44%. La veille, le TTF avait culminé à 295 € le MWh. Son homologue britannique s’est également envolé, atteignant lundi 567,98 pence par thermie, une unité de quantité de chaleur. Aux Etats-Unis, le gaz poursuivait sa flambée, mardi, avec un pic à 10,028 $ par million de British thermal unit (BTU, une unité de mesure anglo-saxonne), un nouveau record depuis 14 ans. Les cours du gaz ont en effet été propulsés par le groupe russe Gazprom, qui a annoncé la semaine dernière que ses livraisons de gaz russe à l’Europe par le gazoduc Nord Stream 1 seraient interrompues pendant trois jours, du 31 août au 2 septembre, pour des raisons de «maintenance».