Les prix du pétrole baissaient un peu, hier, en cours d’échanges européens, les investisseurs débutant la semaine sur une note prudente dans un marché toujours lesté par l’offre surabondante d’or noir.
Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en octobre valait 51,81 dollars sur l’Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 29 cents par rapport à la clôture de vendredi. Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de «light sweet crude» (WTI) pour le contrat de septembre cédait 22 cents à 48,60 dollars. Mercredi dernier, les cours avaient tenté de rebondir, un mouvement déclenché par l’annonce d’une baisse plus forte qu’attendu des réserves de pétrole brut aux Etats-Unis. Le cours du Brent était même monté à son niveau le plus élevé en deux mois et demi, à 53,64 dollars. Mais les cours du Brent comme du WTI ont terminé, vendredi, sur une deuxième baisse hebdomadaire consécutive, a relevé un analyste chez CMC Markets.
En effet, la surabondance de l’offre mondiale continue de plomber les marchés. Pour rappel, les membres de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) se sont mis d’accord pour limiter leur production jusqu’à mars 2018 à raison de 1,8 millions de baril/j. En outre, la production américaine reste aussi abondante et sur une trajectoire de croissance, comme l’a montré la hausse du nombre de puits de forage aux Etats-Unis en activité la semaine dernière, ont rapporté des analystes. Les cours du brut souffraient également, lundi, de l’annonce de données montrant un ralentissement de l’activité des raffineries chinoises, vue comme un baromètre clef de la demande asiatique, selon des analystes.