C’est sans surprise que le Conseil consultatif du MSP a décidé de décliner l’invitation du président de la République d’intégrer le gouvernement. Le Madliss Echoura vient à peine d’achever son conclave dans un climat au demeurant électrique i l’on prend considération les échanges d’amabilités entre les membres de la direction de ce parti. Le conflit entre Makri et Soltani reste de mise. D’ailleurs, les deux hommes ne se sont pas salués ce matin. En tout cas, il faut noter que c’est la position radicale, menée par le président du MSP qui l’a emportée en convaincant le reste de la direction de ne pas retourner au gouvernement qu’il a quitté voilà cinq ans. Abderrezak Makri avait été reçu par le Premier ministre qui lui a fait par de la volonté du président de voir le MSP fait partie de l’Exécutif. Ce à quoi il a répondu que cela était tributaire de la décision du conseil constitutionnel. Mais que si cela n’en tenait qu’à lui, il serait contre estimant que les conditions n’étaient pas réunies. Cependant, l’institution présidée par Medelci n’aura pas apporté un changement notable dans les résultats pour ce parti puisqu’il ne lui accordera qu’un siège supplémentaire. Dans un entretien accordé à un confrère en début de semaine, Abderrezak Makri a déclaré que si le Madjliss Echoura décidait d’intégrer le gouvernement, il présenterait sa démission. Il faut savoir par ailleurs que Abdelmadjid Menasra qui a scellé l’alliance avec le MSP en janvier dernier était favorable pour l’entrée au gouvernement, il a dit clairement qu’il a favorablement accueilli la décision. D’où la question de savoir si la excision du Madliss Echoura du parti de feu Mahfoud Nahnah n’aura pas de conséquences sur cette alliance. Le MSP ayant tranché pour rester dans l’opposition, le gouvernement sera donc composé par le FLN, le RND, le MPA et TAJ et autres non partisans.