Trois cent quatre-vingt (380) places pédagogiques de formation supérieure dans les différentes spécialités paramédicales dans la wilaya d’Alger sont prévues au titre de la nouvelle session de formation 2018-2019, a-t-on appris hier de la responsable de la formation à la Direction de wilaya de la santé et de la population.
Le Dr. Nebbache Nadhira a fait état de 380 places pédagogiques réparties sur 5 spécialités de la formation paramédicale dont 300 places d’infirmiers de santé publique, 30 places de sages-femmes de santé publique, 39 places de manipulateurs d’imagerie médicale de santé publique outre 06 places pédagogiques en hygiène de la santé publique et 5 en nutrition. Le nombre de places pédagogiques de la formation supérieure dans les différentes spécialités paramédicales au niveau d’Alger a reculé par rapport à la session précédente (2017) avec 522 places, et ce en raison du nombre de places limité au niveau d’Alger, a-t-elle précisé. La même responsable a indiqué que l’Institut national de formation paramédicale (INFP) d’Hussein Dey (Alger) et les autres annexes de formation prennent en charge la formation des étudiants de toutes les wilayas du pays. La formation paramédicale concerne les bacheliers des sessions 2017 et 2018 dans les filières sciences expérimentales, mathématiques et math-techniques (spécialités paramédicales et sages-femmes). Concernant l’inscription définitive, la priorité sera accordée aux candidats, session Baccalauréat 2018, tandis que ceux de la session 2017 seront inscrits selon l’ordre du mérite et les places pédagogiques disponibles, a-t-elle ajouté. La sélection se fera sur la base de critères scientifiques et de la moyenne générale au Baccalauréat, a souligné Dr. Nebbache qui a précisé que l’objectif étant l’amélioration de la performance du secteur paramédical au niveau des établissements publics hospitaliers ou de proximité. Les inscriptions qui avaient débuté le 8 aout se poursuivront jusqu’au 20, a indiqué la même responsable, précisant qu’il sera procédé par la suite à l’orientation des étudiants lauréats vers les différents Instituts de formation dans le domaine paramédical et les classes spéciales. La durée de formation fixée à trois ans pour les spécialités paramédicales et cinq ans pour les « sages-femmes » sera couronnée par un diplôme habilitant son titulaire à exercer dans les différentes structures de santé, a-t-elle poursuivi. Au titre de la session de formation 2018/2019, les cours débuteront à partir de la première semaine du mois d’octobre au niveau de l’INPFP d’Hussein-Dey (1500 places pédagogiques), ainsi qu’à travers les différentes annexes de la formation paramédicale, réparties à travers les différents Centres hospitalo-universitaires (CHU), à savoir Mustapha Pacha, Lamine Debaghine de Bab El Oued et Issad Hassani de Béni Messous. Mme Nebbache a rappelé, en outre, la création de nouvelles classes dans les différentes spécialités paramédicales au niveau du CHU Nafissa Hamoud (ex Parnet), de l’hôpital de Douéra et de l’Etablissement public de santé de proximité (EPSP) des Annassers pour renforcer la formation et l’encadrement par des enseignants spécialisés. La même responsable a relevé un manque dans plusieurs spécialités paramédicales, dû essentiellement au départ à la retraite d’un nombre important du personnel paramédical des EPSP de la wilaya, en majorité des femmes (70%). L’ouverture de nouveau postes de formation dans le paramédical intervient dans le cadre de l’application de la stratégie tracée par le ministère de la Santé, de la population et de la réforme hospitalière visant à combler le manque en effectif enregistré au niveau des établissements et centres de santé.
Yasmine D