Le Coordinateur des Nations Unies pour les affaires humanitaires dans les territoires palestiniens occupés, Muhannad Hadi, a alerté mercredi sur la situation « invivable » et « misérable » dans une zone de déplacement au nord de Ghaza, en proie à des agressions génocidaires sionistes barbares depuis plus d’un an. »Ce n’est pas un endroit propice à la survie humaine.
Cette misère doit cesser et la guerre doit cesser, la situation dépasse l’imagination », a déploré M. Hadi, cité par l’agence palestinienne de presse, Wafa. Il a ajouté que, lors de sa première visite dans la région depuis le début de la dernière opération militaire sioniste dans le nord de l’enclave palestinienne, il avait écouté des témoignages « terrifiants » de la situation endurée par les Palestiniens rencontrés dans le nord de Ghaza, notant que ce sont les enfants et les personnes âgées, parmi les victimes de la guerre sioniste contre l’enclave, « qui ont payé le prix ». « Ce que je vois maintenant dans le nord de Ghaza, est très différent de ce que j’ai vu en septembre dernier. Dans cette école, il y avait 500 personnes qui y vivaient, et maintenant il y en a plus de 1500. Il y a une pénurie de nourriture, d’eau potable partout, et aussi des déchets et des ordures », a-t-il déploré.L’armée sioniste poursuit depuis le 6 octobre dernier, ses opérations génocidaires dans le nord de la bande de Ghaza, notamment dans le camp de réfugiés de Jabalia et la ville de Beit Lahya, et impose un siège strict qui empêche l’entrée de nourriture, d’eau, de médicaments et de carburant, ce qui a exacerbé la situation de famine. Ces agressions aériennes et terrestres et les évacuations forcées dans le nord de l’enclave palestinienne sont, selon les autorités palestiniennes et l’ONU, un « nettoyage ethnique » visant à vider deux villes et un camp de réfugiés de leurs habitants.
